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Ô Verlaine !, Jean Teulé

Par Maliae

o verlaineRésumé : Alcoolique phénoménal, amant frénétique et désordonné, bigame maltraité par ses deux compagnes, Paul Verlaine oscilla jusqu’au tombeau entre l’ignoble et le sublime. C’est à la toute fin de sa vie, au moment de la pire déchéance morale et matérielle, au moment où les gloires de l’époque l’accablaient de leur mépris, qu’une soudaine vague de sympathie naquit en sa faveur parmi les étudiants et la jeunesse du Quartier latin. En quelques semaines, il devint leur idole.

Fol amoureux de ce personnage magnifique et terrifiant, Jean Teulé a choisi de raconter cette période extravagante à travers le regard du jeune Henri-Albert Cornuty – un adolescent de Béziers qui monta à pied à Paris dans le seul but de rencontrer Verlaine…

Avis : Cette histoire parle de la dernière année de la vie de Verlaine et c’est difficile pour moi d’en parler. J’ai été très touché par cette histoire, l’écriture de Jean Teulé me touche très souvent, j’aime beaucoup le lire, la manière dont il décrit les personnages, dont il tourne les dialogues, c’est super. J’aime beaucoup les poésies de Verlaine en plus et en retrouver parsemé dans le livre c’est un vrai plaisir, c’est un peu comme les redécouvrir d’une autre façon. Par moment j’avais l’impression que Verlaine était vraiment là, comme si je l’avais connu vivant et que j’allais le voir avec les étudiants, comme si je pouvais l’observer avec ses amis, ses réactions et tout ça. Franchement des fois j’avais envie de le câliner, et des fois j’avais envie de le gifler, il gâchait tout ce qu’on faisait pour lui et contrairement à Cornuty, je trouvais cela vraiment triste.  Mais ce type écrivait des poèmes qui a su toucher des tas de gens, et beaucoup d’étudiants et c’est assez incroyable quand on y pense, il avait un talent de dingues malgré sa vie complètement débauché. J’ai beaucoup aimé aussi l’amitié que lui portait Cazals et les autres, ils l’aimaient vraiment et c’était super beau (une telle amitié je suis pas si sûre que ça existe encore de nos jours).
J’ai adoré le passage à l’hôpital, je pense que c’est mon préféré, j’ai souvent été attendris.
Dans ce livre il m’est arrivé de rire, de râler, de crier, et je dois dire que la fin m’a arraché à la fois rire et larmes. C’était encore une fois un très bon Jean Teulé, j’ai passé un super moment (et heureusement j’ai enfin trouvé le courage de le lire).
J’en ai appris plus sur Verlaine, et pas que des bonnes choses, ce type était loin d’être quelqu’un de bien (même si je le savais déjà) mais il n’était pas non plus mauvais, il avait l’air franchement malheureux par moment, mais il savait rire également (grâce à ses amis).
Après je ne sais pas ce qui est vrai et ce qui est romancé, mais c’était super bien et si je ne lisais pas aussi tard le soir (avec les yeux qui se ferment tout seul) je pense que je l’aurais lu d’une traite !

Phrase post-itée : 
"Ah, il en aura fait du mal à ceux qui l’ont entouré ! Tant pis pour eux, ils n’avaient qu’à pas être là." J’ai éclaté de rire, c’est tellement… méchant.

3 plus : 
- J’adore Verlaine
- C’est tellement bien raconté, et trouver les poésies est toujours un plaisir, ce qui m’a fait penser que je n’ai pas de recueil de Verlaine (alors que j’ai Baudelaire et Rimbaud, une honte).
- C’est super touchant, ça permet dans savoir plus sur Verlaine, on a l’impression de le connaître vraiment en lisant ce livre, ses bons et mauvais côtés. Comme si c’était un de nos amis.

1 moins : 
- J’aurais trop voulu connaître mieux l’histoire qu’il a eu avec Rimbaud, même si il en est un tout petit peu question dans le livre, il faudrait que j’achète un livre sur le sujet, tout simplement.


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