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Cent quarante signes

Publié le 05 septembre 2013 par Pralinerie @Pralinerie
Cent quarante signes Ce livre d’Alain Veinstein lu dans le cadre de l’opération « On vous lit tout » aurait dû me séduire. Le principe : l’écrivain découvre Twitter. Il est fasciné par ce nouveau lieu d’expression et par la contrainte des 140 signes. Pour un poète des temps modernes, l’alexandrin a fait long feu, l’oulipo est dépassé, Twitter est un nouveau bac à sable. L’auteur y joue. Il y construit ses phrases.
Alain Veinstein y aborde des thèmes récurrents. Tous les matins ou presque, il y a la rubrique "rêve". Et le thème de la radio avec un leitmotiv « Quand j’arrêterai la radio, … ». Les tweets sur le roman sont autant d’idées étranges ou amusantes de sujets de romans. En outre, la vie quotidienne est présente dans ce livre : promenades, bus (avec la station Gaité sans cesse citée), marché… Et quelques événements tels que le Festival d’Avignon. Bref, c’est une vie en condensé, en 140 caractères.
Si certains tweets sont très sympa, s’il y a des trouvailles, si certains thèmes s’enrichissent et se construisent devant les yeux du lecteur, l’ensemble reste tout de même un peu désordonné. Logique ! les tweets sont cités par ordre chronologique, par ordre de production. Et jamais il n’est question des réactions des followers. Cela rend ce livre très autocentré. A vrai dire, je n’ai pas vu grand intérêt dans le fond, même s’il fallait bien entendu tester la forme, comme cela a pu être fait il y a quelques années avec les SMS. Bien que grande utilisatrice et fan de Twitter, je reste assez circonspecte devant cette démarche d’édition.

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