Magazine Cinéma

Evil Toons

Publié le 05 septembre 2013 par Olivier Walmacq

eviltoonsvis1

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
Année: 1992
durée: 1h20

l'histoire:Quatre jeunes étudiantes acceptent de faire le ménage d'une grande maison, avant que le propriétaire en prenne possession. En début de soirée, un vieil homme sonne à la porte. Sans aucune explication, il remet aux filles un paquet qui contient un livre étrange rempli de dessins et de textes latins. Bientôt, l'étrange manuscrit donne vie à l’un des dessins du livre. Le dessin en question, un loup féroce qui prend la forme d’un cartoon, attaque violemment et sexuellement à l’une des filles.       

la critique d'Alice In Oliver:

La présence du réalisateur, Fred Olen Ray, derrière ce nanar horrifique, intitulé Evil Toons, et sorti en 1992, n'a rien de très suprenant. En effet, le cinéaste est un véritable spécialiste de la bonne vieille série B (voire série Z) qui tâche et qui pique les yeux !
Il s'agit de prendre le postulat (complètement débile) de ce film d'épouvante pour s'en rendre compte. Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario, franchement idiot en l'occurrence.

Attention, SPOILERS ! Quatre jeunes femmes sont employées pour nettoyer une vieille maison avant l’arrivée des nouveaux propriétaires. Le soir même, un homme mystérieux leur donne un colis, qui se trouve être un ancien livre d’incantations maléfiques.
Par mégarde, elles ramènent à la vie sous la forme d’un toon un des démons du grimoire. Or, celui-ci a besoin de sang frais s’il veut recouvrer une forme plus réelle. Il s'attaque alors à l'une des jeunes femmes et prend possession de son corps. Le cauchemar ne fait que commencer...

evil1

L'originalité (tout du moins, si c'en est une...) de ce long-métrage repose dans son concept, qui consiste à mélanger horreur, animation sous forme de toons et des femmes à poil. Sur ce dernier point, reconnaissons que Evil Toons délivre largement la marchandise.
La première demie heure du film nous propose de nombreux plans nichons, ainsi qu'un striptease filmé sous toutes les coutures. En résumé, les actrices, particulièrement médiocres, ne sont ici que pour dévoiler leurs courbes voluptueuses.

Dans ce désastre filmique, David Carradine et Dick Miller sont condamnés au cabotinage. A se demander comment de tels acteurs ont pu se fourrer dans une telle galère... D'ailleurs, les deux acteurs ont l'air de se faire suer et semblent en mode "pilotage automatique".
Pour le reste, les apparitions des toons meurtriers sont assez rares. Il faut bien reconnaître que le film souffre d'un manque de rythme évident. Ensuite, Fred Olen Ray doit composer avec un maigre budget, soit environ 140 000 dollars. De ce fait, les incursions des toons dans le monde réel sont peu crédibles.

eviltoons_cap1

Certes, dans son genre, Evil Toons n'a aucune prétention si ce n'est qu'il s'agit d'une crétinerie volontaire. Sur ce dernier point, cette série B bas de gamme remplit largement son contrat. L'humour se veut potache et tourne presque exclusivement autour de la ceinture.
Pourtant, malgré son côté nanar, Evil Toons montre rapidement ses limites. Force est de constater que ce spectacle grossier finit par lasser au bout d'une petite heure de bobine. Le film est disponible en entier et en version originale non sous-titrée sur youtube. Donc, avis aux amateurs mais je décline toute responsabilité !

Note: d'après vous ?
Note nanardeuse: 15/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines