[Film] The Lone Ranger (2013)

États-Unis – 2013 – 2h29

• PRÉCISIONS

- Réalisateur: Gore Verbinski
- Avec: Johnny Depp, Armie Hammer, William Fichtner, Tom Wilkinson, Barry Pepper, Ruth Wilson, James Badge Dale, Helena Bonham Carter
- Musique: Hans Zimmer
- Scénario: Justin Haythe, Ted Elliott & Terry Rossio
 

• NOTE GLOBALE :

7 – 7
–> 7 / 10

• DE QUOI ÇA PARLE ?

Tonto, le guerrier indien, raconte comment John Reid, un ancien défenseur de la loi, est devenu un justicier légendaire. Ces deux héros à part vont devoir apprendre à faire équipe pour affronter le pire de la cupidité et de la corruption.

 

• NOS AVIS

Tix :

Gore Verbinski, qui avait réussi un grand coup avec sa trilogie du Pirate des Caraïbes (enfin surtout le premier), s’est ensuite attaqué au western avec son film d’animation Rango. Il réitère aujourd’hui avec plus ou moins la même équipe. Oui, on peut clairement appeler une équipe les retrouvailles d’un réalisateur, un compositeur, et un acteur principal pour la cinquième fois.

Et c’est d’aillleurs ahurissant de voir à quel point Johnny Depp EST le personnage principal. Lui qu’on s’attendait à être en retrait, assurant la touche comique dans un rôle de fidèle compagnon, bouffe carrément Armmie Hammer, qui manque cruellement de charisme pour interpréter ce Lone Ranger. On regrettera par ailleurs la trop courte présence d’Helena Bonham Carter, dans un rôle parfait certes, mais quasi-inexistant sur les 2h30. Ruth Wilson est bien plus en avant, elle que l’on connaît désormais pour son rôle dans Luther. William Wichtner quant à lui nous propose un méchant sympathique.

 

Le film en lui-même assure le spectacle, dans ce western spectaculaire qui ne lésine pas sur les effets et les explosions. Hans Zimmer compose comme à son habitude. Enfin, on pourra regretter la fameuse touche Disney un peu trop présente, quoique si on part dans cette optique on sait à quoi s’attendre, surtout que ce genre de film ne se prête pas à autre chose qu’à des gags comiques, des personnages manichéens, et une histoire d’amour en arrière plan.

J’ai donc apprécié ce divertissement à 250 millions de dollars, quoique les 2h30 soient un peu lourdes parfois.