Magazine Cinéma

Tirez la langue, mademoisellese d’ Axelle Ropert

Publié le 07 septembre 2013 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Tirer la langue mademoiselle

Avec Louise Bourgoin, Cédric Kahn, Laurent Stocker
Comédie dramatique
France, 1h44, 2013
Date de sortie : 4 septembre 2013

Consulter les horaires du film à Lyon et dans sa région : ici

 Synopsis

Boris et Dimitri Pizarnik sont médecins dans le quartier chinois à Paris. Ils sont frères et c’est ensemble qu’ils pratiquent leur métier, consacrant tout leur temps à leurs patients.

Une nuit, ils sont amenés à soigner une petite fille diabétique que sa mère, Judith, élève seule. Ils tombent tous deux amoureux de Judith. Bientôt, tout sera bouleversé…

 "Profonde et sauvage, Ropert raconte au plus près de l’émotion. Elle nous laisse la gorge nouée, des larmes plein les yeux, dans un état d’émerveillement rare. " Christine Haas pour Paris Match.

"Il y a du merveilleux dans ces éclats, une forme de cinéma populaire qui se cherche, travaillé par le romanesque si singulier et franc de Truffaut." Sophia Collet pour Les Cahiers du cinéma

Cédric Kahn, Louise Bourgoin

Cédric Kahn, Louise Bourgoin

Autour du film

 Loin des clichés hollywoodiens d’un Paris réduit à la tour Eiffel ou au Moulin rouge, Tirez la langue, mademoiselle se centre sur le 13ème arrondissement de la capitale. La réalisatrice Axelle Ropert qui habite ce quartier souvent mis à l’écart par le 7ème art, le décrit comme un endroit "moche" pour un œil inexercé, mais d’une beauté saisissante pour celui qui est capable de le décrypter. Tel est l’un des objectifs d’Axelle Ropert avec ce nouveau film : montrer l’élégance invisible du 13ème arrondissement de Paris et de ses barres HLM.

Axelle Ropert aime passer de longues heures à rêver devant ses fenêtres, si bien qu’elle est régulièrement hantée par un cauchemar dans lequel son quartier s’effondre. Les personnages de Tirez la langue, mademoiselle se révèlent être comme un moyen d’exorciser ses peurs, car dotés de suffisamment de courage pour se sacrifier et affronter le quotidien. Ce film est né d’un songe qui s’est rapidement vu accompagné d’une crainte, car pour la réalisatrice les notions de bonheur et de malheur sont des émotions indénouables : "C’est un film sur la violence injuste de la vie, l’injustice de l’amour et du bonheur. Je voulais faire un film où l’on se félicite du bonheur des uns tout en souffrant du malheur « collatéral » des autres."

 A la manière des personnages de François Truffaut qui ont marqué Axelle Ropert par leur spontanéité sentimentale, dans Tirez la langue, mademoiselle les protagonistes sont sincères et déterminés en majeure partie grâce à la nuit : "Dans mon film, c’est le moment propice à la confidence et l’abandon, ce sont des moments où on peut tout se dire", explique-t-elle. L’alcoolisme de Dimitri (Laurent Stocker) fait également écho à la nuit, ici compris comme un moyen de se désinhiber et de se s’affranchir des conventions.

0.000000 0.000000

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Journal Cinéphile Lyonnais 15243 partages Voir son blog

Magazines