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Ronflopolis

Par Nelcie @celinelcie

Le jour où je suis allée voir « Cosmopolis », j’aurais mieux fait de m’abstenir. Sur la dizaine de films joués à l’UGC des Halles, j’ai certainement été voir LE navet.

Déjà ça débutait mal. Au guichet, j’ai demandé une place pour « Microcosmos ».

Alors, pourquoi est-ce que j’ai donc voulu aller voir ce film ?
Parce que c’est David Cronenberg qui réalise ? La mouche, a history of violence, existenZ, les promesses de l’ombre… voilà des films que j’ai beaucoup aimés. Surtout le dernier. En revanche, j’avais beaucoup moins accroché à A dangerous Method, son précédent film.

Parce que Robert Pattinson dans le rôle principal ? Euh… C’est vrai que depuis que je l’ai vu dans De l’eau pour les éléphants, j’ai revu mon jugement sur lui. Disons que je ne le trouve pas mauvais, mais il est loin de crever l’écran (en même temps ça ferait désordre).
Bref, venons-en au film.

Ronflopolis

Synopsis 

Dans un New York en ébullition, l’ère du capitalisme touche à sa fin. Eric Packer, golden boy de la haute finance, s’engouffre dans sa limousine blanche. Alors que la visite du président des Etats-Unis paralyse Manhattan, Eric Packer n’a qu’une seule obsession : une coupe de cheveux chez son coiffeur à l’autre bout de la ville. Au fur et à mesure de la journée, le chaos s’installe, et il assiste, impuissant, à l’effondrement de son empire. Il est aussi certain qu’on va l’assassiner. Quand ? Où ? Il s’apprête à vivre les 24 heures les plus importantes de sa vie.

Alors, qu’est-ce que je pourrais bien vous en dire ? (à part que je me suis ennuyée).

Je pourrais vous dire que j’ai passé les 45 premières minutes à me demander quand est-ce que l’histoire allait réellement commencer ! Tout ça pour constater qu’il ne se passe rien jusqu’à la fin du film. Enfin presque jusqu’à la fin.

Je pourrais également vous parler du fait que je me demande qu’elle histoire est racontée.  Une histoire d’économie, du pouvoir de l’argent ? Oui, je crois que c’est un truc dans le genre.

Et si je vous touchais deux mots des quelques scènes où il y a un peu d’action. Mais, pourquoi que les gens ils balancent un rat en plein milieu d’un restau ? Cette scène, arrivée comme une cheveu dans un jeu de quilles (ou un chien sur la soupe, je sais plus) m’a laissée perplexe. La scène où ils manifestent déguisés en rat aussi, du reste.

Enfin, que vous raconter à propos de la fin de ce film ? Dire que je l’ai trouvée absurde serait faible. En réalité je crois que ridicule serait plus approprié. Non vraiment, le tueur qui discute avec sa victime pour le pourquoi du comment qu’il veut le tuer et sa place dans la société et machin et truc, ça m’a carrément gonflé. En plus y avait même pas l’apparition du sauveur qui va sauver le héros et arrêter le méchant au tout dernier moment ^^.

Et sinon, y a des points positifs ?
Oui, la musique ! En même temps c’est Howard Shore (Le Seigneur des anneaux, entre autre), donc voilà quoi ! D’ailleurs, la musique d’intro m’a furieusement fait penser au titre de U2 Where the street have no name.  Je vous mets l’extrait, et le titre de U2, que vous vous fassiez une idée. Enfin, je le mettrai quand j’aurai compris comment faire…

A part ça, ai-je besoin de faire une conclusion pour dire que je me suis ennuyée devant ce film ?


Classé dans:Le Nelcinéma Tagged: cinéma, David Cronenberg, Robert Pattinson

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