Magazine Entreprise

La santé n’a pas de prix ?

Publié le 10 septembre 2013 par Edelit @TransacEDHEC

Le diabète de type 2 sera-t-il le fléau de l’Angleterre du XXIème siècle ? Si seulement 3.3% de la population est touchée aujourd’hui contre 3% en France, cela se révèle être beaucoup plus qu’il y a quelques années. Retour sur la lutte anti-diabète du gouvernement britannique.

Le diabète de type 2 késako ?

Il s’agit de la forme la plus fréquente du diabète. Celle-ci se caractérise par une résistance à l’insuline et à un manque de sécrétion de cette dernière. Son dépistage est recommandé en France chez les personnes âgées de plus de 45 ans surtout si elles souffrent de surpoids ou d’obésité, qui sont des facteurs aggravants. Le diabète peut être traité de différentes manières : régime diététique et sport, par médication ou encore par injection d’insuline. En Angleterre, ce sont 3 millions de personnes qui étaient touchés par cette maladie en 2010. Or dans le monde, le diabète a tué 3,4 millions de personnes dans le monde cette année là sur les 340 millions de malades. Pire selon les études de l’OMS, le nombre de décès devrait doubler d’ici 2030 et la diabète de type 2 deviendrait la 7ème cause de mortalité dans le monde. Il convient donc de prendre le problème très au sérieux.

Prise en charge des patients

Aujourd’hui, le diabète de type 2 coûterait 1.2 millions de livres sterling par heure à l’Etat. En effet, les complications engendrées par cette maladie augmentent le coût des traitements. Ceux-ci atteignent désormais 8.4% des dépenses du National Health Service et 10% des dépenses de prise en charge à l’hôpital. De plus, 5% des patients souffrant d’un handicap, ils touchent des allocations sociales. D’où une multiplication par quatre des coûts liés au diabète depuis 2006. Mais l’Etat prend très au sérieux ce problème et n’hésite pas à lancer des programmes de recherche publique pour un budget annuel de 50 millions d’euros dont une bonne partie provient d’associations caritatives.

Une nouveauté

Le gouvernement de Cameron a lancé une dernière nouveauté afin d’aider les britanniques à s’y retrouver question malbouffe. Désormais, tout comme aux Etats-Unis, les apports caloriques et énergétiques de chaque produit seront beaucoup plus visibles et auront un code couleur. Rouge : trop de gras, de sel ou de sucre. Orange : moyen. Vert : bon pour la santé. De quoi mettre en colère les industriels de bonbons, gâteaux, barres chocolatées dont les britanniques raffolent !

AV


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Edelit 18215 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte