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Concert : Tellier à la Cigale en cette veille de jour de muguet

Publié le 01 mai 2008 par Carlitablog666

Hier soir à la Cigale, le barré Sébastien Tellier en concert.

Et je n'avais pas de place. Une seule solution le marché noir.

Une fois devant comme toujours, une meute d'acheteur-vendeur avec des places à plus du double du prix.

Mais bon rien de pressé, il est 19h30, concert débutant à 20h00 et une dizaine de vendeurs pour peu d'acheteurs, le temps sera avec moi c'était décidé et puis question de principe aussi, je ne lutte pas pour avoir de place mais pas plus de cinquante euros ne sortiront de ma poche pour ce concert.

Il n'y a que deux personnes pour qui je pourrais payer une fortune pour aller voir un concert pour lequel je n'aurais pas de place.

Petit jeu d'ailleurs, à vous de trouver de qui il s'agit.

Pour l'une des réponses c'est FACIIIIIIIIIIIIIIIIILE.

Le temps ayant joué pour moi, il me fût proposé un sésame vers 19h45 et hop c'était direct la salle, une foule au bar, une foule au W.C et paradoxalement, peu de foule sur la scène du concert.

J'ai assez vite compris pourquoi, une première partie  d'une nullité effroyable était en train de se dérouler sur la scène.

Et en effet c'était nul.

Au moins un avantage, personne pour m'empêcher de choisir ma place sur le bord de la scène.

20h30 comme prévu, toujours la pitoyable première partie et forcément un retard qui allait être long.

3-4 massacres de plus et hop, fin de la première partie et il était quand même, 20h55.

Ouf, le massacre était finit.

Quinze minutes d'échauffement plus tard, il vint.

Dans un pantalon large orange, des souliers blancs et une jolie écharpe grise, il était là, déjà décalé et défoncé.

Le vin blanc sur le piano et le pétard en train de se faire rouler.

Premières chansons et c'était en route, le show était bien construit bien préparé, il était bon et les musiciens aussi.

D'ailleurs le meilleur moment du show a été, cette chanson très arty et rock, où l'on vit Séb et ses musiciens partir sur une autre planète, celle où la grâce n'est disponible que pour les génies.

Une chose est sûre, le batteur à ce moment là en était un.

Merci à lui.

La suite était du classique, des tubes entrecoupés de décalages et un petit fumage de pétard entre quelques verres de vin blanc.

Ce type est un OVNI et l'atterrissage avait eu lieu sur la scène de la cigale.

Un fils de Katerine c'est certain.

Deux autres moments forts, une interprétation de l'Amour et la violence allongé sur le piano et forcément "La dolce Vita" d'une émotion jamais absente.

Un grand moment pour une prestation d'un haut niveau.

Seul bémol, un public qui confond proximité avec vulgarité et c'est juste dommage.

Bon muguet à vous.


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