Les chevaux de Troie par Bruno L’Her

Une nuit de 2011, vers 3h du matin, je me suis enfin décidé à aller me coucher. Je reprenais le travail à 8h, et me souviens m’être fait la réflexion que je n’avais aucune raison de craindre ma prise de service puisque tout était calme depuis quelques jours… En montant l’escalier, le mot « calme » s’est bizarrement mis à résonner dans mes pensées, à déraisonner mes idées. Tout un chacun sait que le calme ne dure jamais… Ne dit-on d’ailleurs pas « le calme avant la tempête » ?

De fil en aiguille, alors que je n’avais pas encore atteint la dernière marche, cet adage en a entraîné un second : « qui sème le vent, récolte la tempête » ! Je me suis arrêté net lorsque je me suis fait la réflexion que, forcément, celui qui sème le vent, récolte de facto la tempête ! Eh oui, a-t-on déjà vu un agriculteur ou un jardinier planter ou semer autre chose que ce qu’il veut récolter ?! Je me suis alors dit que celui qui récoltait la tempête l’avait donc désirée. Je me suis alors dit que celui qui récoltait la tempête, avait surveillé, nourri et même fertilisé ses semailles !? En deux mots, qu’il voulait voir naître sous ses yeux la tempête qu’il s’était évertué à créer !…

Tel un automate, j’ai redescendu l’escalier, l’esprit en ébullition. Je me suis réinstallé à mon bureau. J’ai rallumé mon ordinateur. Et j’ai écrit : « L’Histoire. Dans les livres, ce sont ces fabuleuses peintures rupestres d’hommes préhistoriques tuant avec stratégie quelque animal, maîtrisant le feu, les métaux, prouvant à cette occasion que l’humain prenait déjà le contrôle du monde… »
Il s’est agi de la première phrase du nouveau tapuscrit que je me suis empressé d’écrire et qui, rapidement, a eu pour titre… Les Chevaux de Troie !
Voilà comment est née l’idée de ce nouveau roman !

Les Chevaux de Troie est mon cinquième roman. Il est à classer au rang du politico-thriller.
Pour tenter de vous en dire suffisamment, sans rien dévoiler, je vous livre ici l’ambiance qui règne au fil des pages afin, pourquoi pas, d’injecter dans les esprits l’envie de le lire.

Et si, un jour, vous vous rendiez compte que, depuis trop longtemps déjà, tous vos lendemains n’auront été dictés que par une poignée d’hommes. Vous pensiez maîtriser votre vie, décider de vos actes, les inscrire dans une ligne de conduite que vous croyiez être vôtre… Mais au bout du compte, vous finissez par comprendre que vous ne faites qu’évoluer sur une route tracée pour vous par d’autres… Une route qui se transforme en chemin, puis en sente, puis en ornière,… une ornière dont vous ne pouvez plus vous échapper tant elle est profonde. Les moutons continueront leur route. Quelques-uns tenteront de s’en échapper. Parmi eux, rares seront ceux qui esquiveront les coups des kapos à la solde des puissants, des suppôts de tous ces décideurs de l’ombre. Et, si c’est vous qui êtes à terre, regardez bien à qui appartient la main qui se tend alors pour vous aider à vous relever ; usez de cette fraction de seconde pour vous permettre de faire le bon choix. Fermez les yeux si nécessaire pour vous imprégner de toutes ces forces que certains qualifient de surnaturelles pour savoir si vous prenez la bonne décision. Si vous la saisissez, vous ne serez plus libre de votre destin, de votre vie. Si vous la refusez, alors soyez-en sûr(e), vous serez seul(e). Mon prochain roman est l’histoire de l’un d’eux… un homme de chair et de sang, un héros qu’une balle peut tuer à tout moment… Certes, il sait se battre. Certes, il sait tuer. Mais il reste un commun des mortels comme vous et moi. Seul contre tous, sa vie ne sera faite que de peurs, de fuite, de rage, de sang, de mort… Vous ne le connaissez pas encore mais, bientôt, vous vivrez à ses côtés pendant 15 jours, vous connaîtrez ses douleurs et ses doutes. Je ne vous dévoilerai qu’une seule chose sur lui. Son nom et c’est déjà beaucoup.. Jacques Maniault.
Lorsque vous serez en mesure de découvrir son histoire, c’est que vous tiendrez en mains : Les Chevaux de Troie !