Magazine Cinéma

Le dernier pub avant la fin du monde (The World's End)

Publié le 15 septembre 2013 par Cinephileamateur
Le dernier pub avant la fin du monde De : Edgar Wright.
Avec : Simon Pegg, Nick Frost, Paddy Considine, Martin Freeman, Eddie Marsan, Rosamund Pike, Thomas Law, Zachary Bailess, Jasper Levine, James Tarpey, Luke Bromley, Flora Slorach, David Bradley, Michael Smiley, Pierce Brosnan...
Genre : Comédie - Fantastique.
Origine : Royaume-Uni.
Durée : 1 heure 49.
Date de sortie : 28 août 2013.
Synopsis : L’histoire débute le 22 juin 1990 dans la petite ville anglaise de Newton Haven : cinq adolescents au comble de l’âge ingrat fêtent la fin des cours en se lançant dans une tournée épique des pubs de la ville. Malgré leur enthousiasme, et avec l’absorption d’un nombre impressionnant de pintes de bière, ils ne parviennent pas à leur but, le dernier pub sur leur liste : The World’s End (La Fin du Monde).
Une vingtaine d’années plus tard, nos cinq mousquetaires ont tous quitté leur ville natale et sont devenus des hommes avec femme, enfants et responsabilités, à l’alarmante exception de celui qui fut un temps leur meneur, Gary King, un quarantenaire tirant exagérément sur la corde de son adolescence attardée. L’incorrigible Gary, tristement conscient du décalage qui le sépare aujourd’hui de son meilleur ami d’antan Andy, souhaite coûte que coûte réitérer l’épreuve de leur marathon alcoolisé. Il convainc Andy, Steven, Oliver et Peter de se réunir un vendredi après-midi. Gary est comme un poisson dans l’eau. Le défi : une nuit, cinq potes, douze pubs, avec un minimum d’une pinte chacun par pub.
À leur arrivée à Newton Haven, le club des cinq retrouve Sam, la sœur d’Oliver pour qui Gary et Steven en pincent toujours. Alors que la fine équipe tente, tant bien que mal, d’accorder le passé avec le présent, une série de retrouvailles avec de vieilles connaissances et des lieux familiers les font soudain prendre conscience que le véritable enjeu, c’est l’avenir, non seulement le leur, mais celui de l’humanité entière, et arriver à «La Fin du Monde» devient le dernier de leurs soucis...
Bande annonce française
"- Tu sais que 'Les trois mousquetaires" est une fiction en fait écrite par Alexandre Dumas ?
- Y'en à même qui dise ça de la Bible aujourd'hui.
- Qu'elle à été écrite par Alexandre Dumas ?
- Soit pas con Steven, la Bible c'est de Jésus."

4.0
Le dernier pub avant la fin du monde
D'une manière générale, le trio Edgar Wright - Simon Pegg - Nick Frost au cinéma me plait globalement. Du coup, lorsque j'ai eu vent de leur dernier film ensemble, c'est avec une certaine attente que j'avais envie de le découvrir surtout que le concept mélangeant tournée des bars et fin du monde pouvait être très fun. C'est donc sans me faire prier que je me suis diriger vers mon cinéma pour aller voir "Le dernier pub avant la fin du monde".
Et je ne le regrette absolument pas. J'ai vraiment adoré ce scénario écrit par Edgar Wright et Simon Pegg qui après "Shaun of the dead" et "Hot Fuzz" conclu à merveille cette trilogie Cornetto (Le nom de la trilogie vient du fait que les personnages incarnés par Pegg et Frost se retrouvent toujours à un moment à acheter les fameuses glaces Cornetto bien que les trois films ne soient pas des suites à proprement parlé). Il faudrait que je revois "Hot Fuzz" pour être plus objectif mais de mémoire, je pense même que c'est le volet que j'ai préféré de cette trilogie sans doute parce que je me suis un peu retrouvé dans ce film. Cette tournée des bars, ce courage que l'on à parfois quand on est alcoolisé, ses situations débiles que cela peut provoquer, ses retrouvailles entres amis autour d'une pinte... Ça me parle et avec le recul ça m'amuse beaucoup.
Bien sûr l'alcool est à consommer avec modération (voilà comme ça, ça c'est fait !) mais même si on ne connait pas ce modération (ça c'est fait aussi... désolé !!!), je trouve que ce film est un bon gros délire particulièrement jouissif. On rentre très vite dans le bain, les répliques sont assez savoureuses, les situations m'ont bien fait rire et même les running gags (comme la fameuse palissade autre point commun avec Cornetto dans la trilogie) m'ont paru extrêmement efficace. Je n'ai pas arrêté de rire durant toute ma séance et j'ai passé un vrai bon moment même lorsque le fantastique pointe le bout de son nez.
Je vais être honnête, l'aspect fantastique n'est pas ce qui m'as le plus plu. C'était sympathique mais c'est vraiment le délire de beuverie qui m'as amusé. Cependant, j'ai trouvé ce côté fantastique très intéréssant et assez cohérent avec le reste de cette trilogie. Après les films de zombies et les comédies policières, c'est donc le registre fantastique qui en prends pour son grade. Les influences et inspirations sont nombreuses. Pour ma part j'ai pensé à des films comme "Le village des damnés", "Dark city" ou encore "La guerre des mondes" (je ne sais pas si c'était le but) mais même si l'aspect fantastique n'est pas la partie qui m'as le plus parlé, ça reste un aspect parfaitement bien traité dans ce film je trouve.
Au casting, c'est un grand plaisir de retrouver le duo Simon Pegg - Nick Frost, respectivement Gary King et Andy Knightley. Le duo est toujours efficace et c'est toujours un bonheur de voir une telle complémentarité à l'écran. Ça fonctionne et c'est le principal. Les deux comédiens nous montre un nouveau visage de ce que leur collaboration peut nous offrir et après les avoir vu colocataire puis coéquipier, les voir comme amis au relation conflictuelle fut vraiment sympa je trouve. Très à l'aise dans la peau de leurs personnages, je trouve qu'ils réussissent à chaque fois à donner une bonne dose de folie sans jamais que la surenchère se fasse trop ressentir.
Pour le reste de la bande, j'ai aussi beaucoup aimé Martin Freeman en Oliver Chamberlain et Paddy Considine en Steven Price. Il s'intègre bien à ce duo et possède le charisme nécessaire pour bien exister à l'écran sans pour autant trop tirer la couverture vers eux. Eddie Marsan dans la peau de Peter Page apparait un peu plus en retrait mais son rôle n'en reste pas moins lui aussi très drôle et très attachant. A eux cinq, cette bande nous apparait presque comme une évidence. Une joyeuse bande avec ses qualités et ses défauts que l'on aimerait d'ailleurs fortement rejoindre autour d'une pinte tant on rentre dans le délire ambiant.
Derrière cette bande, j'ai beaucoup aimé aussi la présence de Rosamund Pike en Sam Chamberlain. C'est une actrice que j'affectionne beaucoup et j'ai bien aimé la retrouver ici surtout que cette dernière apporte beaucoup de fraicheur à cette distribution en la féminisant un peu. Son rôle n'est pas très utile, pas très profond mais il n'en reste pas moins très agréable et ce fut également pour moi un plaisir de la voir évoluer. Rien à redire sinon concernant le reste de la distribution. J'ai bien aimé aussi les jeunes acteurs qui incarnent cette bande au moment de leur adolescence ou encore David Bradley en Basil que j'aurais d'ailleurs bien aimé voir un peu plus.
Dans sa mise en scène, Edgar Wright nous livre une très bonne réalisation. C'est très fluide, très dynamique et il y à peu de temps morts. Les répliques et les gags s'enchaînent parfaitement bien et le mélange avec le fantastique opère comme il se doit. Dès les premières secondes, je suis rentré dans ce divertissement avec le sourire aux lèvres jusqu'à son final sans voir le temps passé à tel point que je me tâte même pour le revoir en salles. Pourtant, il n'y à rien de bien exceptionnel ou de nouveau mais j'ai trouvé ce travail très propre et très agréable à suivre.
Même les effets visuels m'ont bien plu. Ils sont parfois exagérés mais c'est fait de façon totalement assumé et ça s'intègre bien dans le récit. Quant à la photographie, je l'ai trouvé très belle tout comme l'exploitation de la lumière qui donne une identité bien différente à ce film comparé aux autres opus de la trilogie. J'ai beaucoup aimé aussi le soin apporté aux différents costumes qui collent bien aux personnages ainsi que les décors qui sont très bons. J'ai vraiment eu l'impression d'être pris au piège de Newton Haven tout en ayant envie de parcourir chaque pub avec une pinte à la main entouré de ses amis. Quant à la musique signée Steven Price et des des tubes des Doors, Suede, Pulp, Stone Roses, The Sundays et Kylie Minogue, j'ai trouvé qu'ils agrémenté à merveille ce long métrage en collant bien à cet univers.
Pour résumer, de toute la trilogie Cornetto et en y repensant, je crois vraiment que "Le dernier pub avant la fin du monde" est le film que je préfère. C'est peut être aussi parce que c'est celui qui me parle le plus mais en tout cas j'ai passé un vrai bon moment de cinéma. Ce gros délire se partage entre amis (avec un verre à la main ça peut être pas mal aussi ;-) ) mais j'ai vraiment passé un excellent moment. J'ai beaucoup ris, j'ai adoré cette histoire démente, ce casting, cette mise en scène, cette musique... et même si l'aspect fantastique et ce que j'ai le moins aimé (même si ça reste très fendard), c'est un long métrage que je reverrais certainement avec beaucoup de plaisir. En tout cas pour bien se divertir sans se prendre la tête, c'est sans nul doute l'un des films de ce genre le plus efficace que j'ai pu voir cette année.
Le dernier pub avant la fin du monde
Le dernier pub avant la fin du monde Le dernier pub avant la fin du monde Le dernier pub avant la fin du monde Le dernier pub avant la fin du monde Le dernier pub avant la fin du monde Le dernier pub avant la fin du monde Le dernier pub avant la fin du monde Le dernier pub avant la fin du monde Le dernier pub avant la fin du monde Le dernier pub avant la fin du monde Le dernier pub avant la fin du monde Le dernier pub avant la fin du monde



Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Cinephileamateur 3469 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines