ROUGE abattoir de Gilda Piersanti lu par Hélène Lausseur

16 septembre 2013

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En se rendant à son travail, Asunta trouve une main coupée dans la neige. C'est le troisième meurtre qui a lieu dans le Testaccio, quartier romain branché. Le commissaire D'Innocenzo est chargé de mener l'enquête. L'inspecteur principal, Mariela De Luca, demande à rejoindre l'enquête. Le reste du corps sera bientôt découvert et le petit ami de la victime, Nando, sera interrogé ainsi que Albertino et sa soeur Tecla qui connaissaient la victime.

Mon avis : Un bon roman policier qui m'a fait découvrir cette auteure et qui m'a donné envie de lire d'autres titres de sa série Saisons meurtrières.

L'auteur rend très bien la vie de Rome qui semble plus silencieuse grâce la neige et bien entendu un peu moins active à cause de la peur du serial killer.

J'ai beaucoup aimé les personnages de D'Innocenzo et de Mariela qui apprennent à se connaître au cours de l'enquête et chacun a un secret. Ils sont très professionnels, passant de nombreuses heures à veiller, à réfléchir, à interroger les témoins et buvant de nombreux cafés. Cependant j'ai l'impression que l'affaire est résolue très rapidement, environ une semaine, ce qui me semble trés étonnant. De plus comme le nombre de suspect est très restreint et comme l'un se suicidera, il n'y a pas trop de surprises à découvrir qui est le véritable coupable.

Le titre est très bien choisie et les scènes où les corps des victimes sont découpés, sont assez horribles, âmes sensibles ou ne supportant pas la mention du sang, s'abstenir !

Au-delà de l'enquête policière, il y a une belle présentation de la société romaine, encore assez machiste et aussi d'événements politiques, surtout à la fin de l'histoire. L'auteur dénonce aussi le rôle de l'argent, le fait de maintenir un train de vie élevé qui oblige les personnages à basculer dans l'illégalité en utilisant leurs compétences personnelles.

Hélène Lausseur est parfaite, elle rend très bien l'ambiance italienne et interprête très bien les émotions des personnages, rendant cette écoute parfois frissonnante.