Frankenweenie, très joli film d’animation de Tim Burton, ou comment un jeune garçon parvient à ramener à la vie son chien Sparky. Suspens, mystère et émotion sont au menu de cette aventure fantastique.
La projection du film sera précédée de l’Avant-première (mondiale!) du film Battle Bluff, film d’animation en pâte à modeler réalisé par un groupe de jeunes du quartier de La Duchère dans le cadre de "Passeurs d’images". Une rencontre est prévue avec nos jeunes réalisateurs en herbe à l’issue de la projection du film.
Réservation conseillée par téléphone au 04 72 17 00 21 ou par mail à [email protected]

FRANKENWEENIE
De Tim Burton
Animation
USA / 2012 / 1h27 / Dès 10 ans
Synopsis :
Après la mort soudaine de Sparky, son chien adoré, le jeune Victor fait appel au pouvoir de la science afin de ramener à la vie celui qui était aussi son meilleur ami. Il lui apporte au passage quelques modifications de son cru. Victor va tenter de cacher la créature qu’il a fabriquée mais lorsque Sparky s’échappe, ses copains de classe, ses professeurs et la ville tout entière vont apprendre que vouloir mettre la vie en laisse peut avoir quelques monstrueuses conséquences…
"En retournant à la source, Tim Burton renaît artistiquement et livre avec "Frankenweenie", oeuvre infiniment personnelle, le meilleur de son cinéma." Ecran Large

A propos du film
Dès 1984, Tim Burton comptait d’ores et déjà faire de Frankenweenie un long métrage avec une technique d’animation image par image. Mais pour des raisons de budget, il fut contraint d’en faire un court métrage en prises de vues réelles. Il aura donc fallu attendre plus de 25 ans pour que se concrétise son projet.
A propos de sa motivation, en 1984, à l’époque du court métrage, Tim Burton déclare : "A l’origine, je voulais faire Frankenweenie parce que, étant jeune, j’étais fan de films d’horreur. Mais c’est également lié à la relation que j’ai moi-même eue avec un chien lorsque j’étais petit. C’est une relation particulière dans une vie, très forte, très affective. Évidemment, les chiens ne vivent pas aussi longtemps que les humains et par conséquent, on vit forcément la fin de ce lien. Cela, combiné à l’histoire de Frankenstein, m’a semblé être un bon sujet, une sorte de souvenir très personnel."
L’emploi du noir et blanc dans le film a été imposé à la production, au départ récalcitrante. Ce choix esthétique fait non seulement écho au court métrage d’origine, mais aussi au film Frankenstein de James Whale (1931). Comme le souligne Tim Burton : "Le noir et blanc fait partie intégrante de l’histoire, de son identité et de son émotion et cela a toujours été très important. Le noir et blanc a quelque chose d’émouvant, un peu comme si c’était un personnage. Voir ce type d’animation en noir et blanc ajoute une certaine profondeur, et la manière dont les personnages et les objets entrent et sortent de l’ombre est très intéressante, elle contribue à raconter l’histoire."
C’est Danny Elfman, éternel complice de Tim Burton, qui compose la musique de ce long métrage. Il s’agit de leur seizième collaboration.
