Dans une semaine spéciale "guerre de(s) trois aura bien lieu", ma sélection des 3 films de la semaine a forcément, encore plus que d'habitude, toute sa raison d'être.
Et comme cette semaine, on a au moins 3 films qui promettent énormément sur le papier, je ne pouvais décidemment pas faire l'impasse sur cette sélection du 18 septembre que voici :
1. Elle s'en va :
Le pitch :
Bettie, la soixantaine, se voit soudain abandonnée par son amant et se trouve en péril financier avec le restaurant familial. Que faire de sa vie ? Elle prend sa voiture, croyant faire le tour du pâté de maison. Ce sera une échappée.
Pourquoi je veux y aller :
- parce Elle s’en va a été écrit pour Catherine Deneuve par Emmanuelle Bercot. et que ce rôle de Bettie, semble parfaitement correspondre à celle qui est à la fois l'emblème du cinéma français et une figure libre qui se réinvente sans cesse;
- parce que le film a fait partie de la sélection officielle à Berlin où il a récolté d'excellents échos;
- parce que la cinéaste Emanuelle Bercot, complice d'écriture de Maiwen pour Polisse, n'est jamais aussi juste que lorsqu'elle écrit des portraits de femme forte et obstinée, comme semble l'être cette Bettie.
Elle s'en va - bande annonce
Bettie, la soixantaine, se voit soudain abandonnée par son amant et en péril financier avec le restaurant familial. Que faire de sa vie ? Elle prend sa voiture, croyant faire le tour du pâté de maison. Ce sera une échappée. Au fil de la route : des rencontres de hasard, un gala d’ex-miss France, le lien renoué avec sa fille, la découverte de son petit-fils, et peut être l’amour au bout du voyage… Un horizon s’ouvre à elle." itemprop="description" /> Le pitch :Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y a eu Liberace : pianiste virtuose, artiste exubérant, bête de scène et des plateaux télévisés. Liberace affectionnait la démesure et cultivait l'excès, sur scène et hors scène.
Un jour de l'été 1977, le bel et jeune Scott Thorson pénétra dans sa loge et, malgré la différence d'âge et de milieu social, les deux hommes entamèrent une liaison secrète qui allait durer cinq ans.
"Ma vie avec Liberace" narre les coulisse de cette relation orageuse, de leur rencontre au Las Vegas Hilton à leur douloureuse rupture publique.Pourquoi je veux y aller :
- parce que d'après ses déclarations, ce "Ma Vie avec Liberace" est le tout dernier film de Steven Soderbergh l'ex enfant prodige du cinéma américain, très souvent épatant dans ses mises en scène ( notamment Magic Mike l'an passé qui m'avait emballé);
- parce que la vie de ce Liberace, grand star du piano aux USA ( mais inconnu chez nous) était visiblement un personnage extremement épique et excessif, kitchissisme à souhait comme on dit, et on salive d'avance à l'idée de ce que Soderbergh a pu imaginer pour mettre en scène sa destinée;- pour le duo amoureux visiblement explosif entre Michael Douglas et Matt Damon entre vacheries et amour fou.
Le pitch :
Bob et Ruth s’aiment, envers et contre tout. Et surtout contre la loi. Un jour, un braquage tourne mal et les deux amants sont pris dans une fusillade. Quand Bob est emmené par la police, Ruth a tout juste le temps de lui annoncer qu’elle est enceinte. Dés lors, Bob n’aura qu’une obsession : s’échapper de prison pour rejoindre sa femme et son enfant.
Mais quand il y parvient, quatre ans plus tard, le rêve correspond mal à la réalité. En fuite, poursuivi par la police et par les membres d’un gang, Bob peine à rétablir le lien avec sa famille. Ruth est devenue mère et elle ne veut pas d’une vie de cavale : courtisée par un policier attentionné, la jeune femme devra choisir entre le passé et l’avenir.pourquoi je veux y aller :
- parce que dans tous les festivals où il a été présenté ( Cannes , Sundance, ou dernièrement au festival du film américain de Deauville ce troisième long métrage de l'Américain David Lowery après deux inédits en France, a littérallement fait sensation.
- parce qu'entre Terence Malik, Robert Altman et Paul Thomas Anderson, les références citées pour parler de ce film font très envie;
- parce que cette histoire de passion amoureuse sous fond de cavale et de grand espaces américains est menée par un couple d'acteurs américains très talentueux, Rooney Mara et Casey Affleck.
Les Amants Du Texas bande-annonce officielle
Un film de David Lowery
avec Rooney Mara , Casey Affleck , Ben Foster
en compétition Festival du film américain de Deauville 2013
Bob et Ruth s’aiment, envers et contre tout. Et surtout contre la loi. Un jour, un braquage tourne mal et les deux amants sont pris dans une fusillade. Quand Bob est emmené par la police, Ruth a tout juste le temps de lui annoncer qu’elle est enceinte. Dés lors, Bob n’aura qu’une obsession : s’échapper de prison pour rejoindre sa femme et son enfant.
Mais quand il y parvient, quatre ans plus tard, le rêve correspond mal à la réalité. En fuite, poursuivi par la police et par les membres d’un gang, Bob peine à rétablir le lien avec sa famille. Ruth est devenue mère et elle ne veut pas d'une vie de cavale : courtisée par un policier attentionné, la jeune femme devra choisir entre le passé et l’avenir." itemprop="description" /> On peut également citer la bataille de Solferino, long métrage français qui a pas mal marché dans une des sélections parralèles de Cannes et Moi & toi, le tout nouveau film de l'immense Bernardo Bertolluci, après 10 ans d'absence, par contre, rien à dire sur les Invincibles, Roddick ou Les Miller qui ne semblent pas vraiment être faits pour moi...Bref, une belle semaine où il y en a visiblement pour tous les gouts...esperons que la fréquentation des salles aille un peu mieux du coup !!