Ca y est, la fin de la pause estivale des séries approche à grand pas. Si les dernières années je n’avais pas perdu le rythme en profitant de l’été pour (re)découvrir des séries façon quasigavage, cette année j’ai fait une pause. Résultat, très peu de nouvelles séries pour moi. Rassurez-vous, je n’ai pas totalement abandonné le monde des série pour le soleil. Mieux, j’ai même fait quelques jolies découvertes a commencer par Dates.
Dates est une série britannique créée par Bryan Elsley pour Channel 4. Pour situer le monsieur, c’est le créateur de Skins.
Dates (rendez-vous en français), suit un certain nombre de personnages au cours de leur premier rencard de personnes inscrites sur un site de rencontres. C’est la participation de Andrew Scott (Moriarty dans Sherlock) qui m’a poussée à regarder. Il n’apparaît que dans le huitième épisode. Pourtant je n’ai pas eu à faire d’effort pour patienter jusqu’à son arrivée.
Moriarty aime prendre un verre avec une inconnue avant de détruire Sherlock
Chaque épisode de près de 26 minutes suit la rencontre de deux personnages, Evidemment, tous les rendez-vous ne vont pas bien se passer. On revoit certains personnages plusieurs fois, d’autres jamais.
Après avoir conquis le jeune Robb Stark, Talysa cherche un nouveau mec sur internet
La force de Dates, c’est de rendre les personnages très attachants ou très détestables en très peu de temps. Pour cela, la série mise sur un casting impeccable à commencer par Oona Chaplin (Talysa dans Game of Thrones), Will Melor et Ben Chaplin (aucun lien avec la première). Le reste du casting est tout aussi parfait même si l’attachement le plus fort s’est fait pour moi sur ces trois personnages. L’autre grande qualité de la série, c’est son réalisme. Chaque histoire pourrait être racontée par une copine et ce même si la plupart des histoires sont fortement teintées de cynisme.
Evidemment, y a pas de réseau ici.
A noter aussi que la série n’est pas hétérocentrée avec une très jolie histoire autour de Gemma Chan sur fond de coming-out et de traditions. Le second épisode, autour d’Erica qui, bien que lesbienne, rencontre un homme assez particulier, est particulièrement drôle et touchant.
L’esthétique de la série joue un rôle tout particulier rendant chaque épisode très agréable à regarder. A noter que si Londres est au cœur de la série, il n’y a qu’un épisode qui lui rend vraiment hommage (mais quel hommage!).
Dates est une série au cœur de son époque autour d’un thème universel : la nécessité de trouver l’amour. Résultat, une série très moderne qui plaira au plus grand nombre.
Mélanie