DECES : Monsieur Nintendo a éteint sa console – Ses réussites en vidéos

S’il n’était pas le fondateur de Nintendo (la société fut créée en 1889), c’est lui qui lancé la marque dans le monde des jeux vidéo et qui l’a hissée au sommet de celui-ci. L’homme n’avait que 22 lorsqu’il se retrouva catapulté à la tête d’une entreprise qui éditait à l’époque des jeux de cartes. Il a alors diversifié ses activités, tout d’abord dans le domaine de prédilection de Nintendo, ensuite dans des secteurs très différents jusqu’à ouvrir des love hotels  dans les années 60! Ce business plan s’avéra au final plutôt foireux et c’est à partir des années 70 qu’il eu l’idée de se spécialiser dans une discipline encore peu connue à l’époque.

C’est ainsi qu’entre 1977 et 1980, Nintendo met en vente au Japon la Color Game TV qui consiste en fait en une série de consoles de salon sans cartouche et dont les jeux sont directement intégrés.

Si cette première tentative rencontra un succès d’estime, ce sont véritablement les ancêtres de la Game Boy, les Game & Watch ainsi que le jeu d’arcade Donkey Kong qui vont commencer à faire connaître la marque sur le plan international.

Vous remarquerez que les concepteurs de Mario et ses amis ne maîtrisaient pas encore des masses l’apparence des héros…

La première véritable console de salon de Nintendo est commercialisée en 1983 au Japon sous le nom de Famicom, mieux connue dans nos contrées sous le nom Nintendo Entertainment System ou NES. Il s’en écoulera 60 millions d’exemplaires.

1989 voit l’arrivée de la Game Boy qui se vendra à plus de 100 millions d’unités grâce à des jeux tels que Super Mario Land ou Pokemon.

Une année plus tard, c’est la Super Famicom qui fait son entrée sur la marché nippon avant de voir sa version américaine et européenne, baptisée  Super Nintendo ou SNES, sortir respectivement en 1991 et 1992. Les magasins japonais furent en rupture de stock au bout de trois jours et de nombreux gamers n’hésitèrent pas à camper devant les boutiques en attente d’une réapprovisionnement. Cette histoire ne vous rappelle pas une autre beaucoup plus récente?

On pense alors que plus rien ne pourra arrêter le succès de Nintendo et la politique de Hiroshi Yamauchi. Et pourtant, la console suivante, la Virtual Boy sera un échec cuisant. Commercialisée en 1995, elle proposait pourtant une expérience de jeu en 3D… mais en utilisant un casque et seulement en rouge et noir. Les joueurs se rendirent vite compte qu’il n’était pas possible de jouer plus de 20 minutes sous peine de maux de crânes intenses et de crispation du dos…

Ce n’est qu’en 1996 que Nintendo retrouva la succès grâce à la Nintendo 64 qui fut la première console a proposer des jeux en 3 dimensions à l’instar de l’excellent Mario 64.

La dernière console mise en vente sous l’ère de Hiroshi fur la GameCube en 2001. Son objectif différait de ses concurrentes, la PlayStation 2 et la Xbox puisque le japonais voulait qu’il s’agisse uniquement d’une console au contraire des deux autres qui embarquaient d’autres fonctionnalités telles que le DVD ou le CR-ROM. Il voulait également qu’elle soit moins chère.

Le 31 mai 2002, Yamauchi abandonna le présidence de la société devenue LA marque de référence dans le monde des jeux vidéo. Il s’est éteint hier à l’âge de 85 ans.