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Macklemore & Ryan Lewis à Forest National, le 17 septembre 2013

Publié le 17 septembre 2013 par Concerts-Review

Le billet de JPROCK :
The Heist est un grand album, un masterpiece, une pierre angulaire incontournable dans le monde du hip hop.
Rien étonnant dès lors à ce que le concert de  Mackelmore  Ryan Lewis affiche complet ce soir dans le temple de Forest National.

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Mais avant le plat de résistance il nous faut ingurgiter la première partie:  Chance the Rapper.
La jeunesse actuelle serait elle devenue si peu exigeante qu'à la simple vue d'un DJ planqué derrière son mac, l'hystérie s'empare de la fosse ? Prenez les hits d'autres artistes qui ont fait leur preuve, saupoudrez d'une pincée de samples vintage et rajoutez quelques scratches de temps à autre et il y a de grandes chances que ce soit la recette du succès même si vous n'avez aucun talent particulier. Bref, Chance the Rapper ne fut pas pire que la plupart de ses congénères croisés de plus en plus fréquemment en support act bouche trou d'artistes talentueux, le mérite revenant à son ordinateur d'une fiabilité indéniable.
Passons...

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Lorsque Mackelmore (le rappeur) et Ryan Lewis ( le producteur de renom) font leur entrée sur scène c'est une réelle folie qui s'empare de la salle bruxelloise, folie qui ne retombera quelque peu que lors des longs monologues du chanteur.

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Car Mackelmore parle beaucoup, il meuble diront les mauvaises langues, mais perso j'y ai plutôt vu un artiste enthousiaste qui ne sait pas toujours bien doser le flot (le flow ?) de ses commentaires, parlant de son parcours, de la tolérance, du public et de l'amour. Ceci dit, un rappeur positif ça change du gangsta-rap indigeste et saoulant qu'on nous sert à la pelle.

 Mais revenons à l'essentiel, la musique.
Sur scène, le duo de Seattle dégage une énergie incroyable et l'apport des cuivres et des cordes donne réellement une dimension supérieure à leur musique. Pendant nonante minutes le show va être complet avec fumigènes, lance-flammes, light show étonnant, ballons fluos, serpentins, confetti et jolies vidéos projetées sur deux écrans géants.
Ben Haggerty en rédemption scénique, il fut jadis accro à l'oxycodone avant une désintox de trois ans, exorcise ses vieux démons et fait preuve d'une joie non simulée d'être sur scène. Autour de lui et de Ryan Lewis debout derrière son autel qui surplombe la scène,

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on trouve le violoniste Andrew Joslyn, le pianiste Noah Goldberg, le trompettiste Owuor Arunga, Zach Fleury qui alterne basse, guitare et batterie, Ray Dalton qui partage l'interprétation de "Can’t Hold Us" et Wanz celle de "Thrift Shop". Et tout ce joli monde sait y faire.
L'americano-irlandais repère dans la fosse un fan qui porte une veste de fourrure, Mackelmore la lui emprunte pour quelques moments scéniques puis la veste retourne vers son propriétaire portée par la foule. Sympa.
L' homme possède aussi une bonne dose d'humour comme lorsqu'il rentre dans la peau de son alter ego Raven Bowie avec cape et perruque et transforme la salle en gigantesque dance-floor.

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"Can't Hold Us" bissé en guise de conclusion enfonce définitivement le clou dans une ambiance de folie, cerise sur le gâteau d'un set au cours duquel on a pu se dire que'hormis leurs hits mondiaux connus de tous, Macklemore et Ryan Lewis possèdent aussi un répertoire de titres monstrueux qui ne demande qu'à être étoffé dans le futur.

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Un tout grand concert !

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Texte et photos : JPROCK.


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