Dix ans après le très jazzy «Call off the search» qui l'avait révélée, Katie Melua nous offre «Ketevan» un 6ème opus tout en douceur qui parle joliment d'amour et qui porte un regard nostalgique sur le passé, Ketevan étant le prénom de naissance de la chanteuse britannique d'origine géorgienne.
Après avoir vendu plus de 11 millions d'albums, reçu 56 disques de platine et attiré plus d'un million de spectateurs à ses concerts, la sublime voix de «Nine million bicycles» nous revient plus envoûtante que jamais dans un album très personnel dans lequel elle parle d'amour, simplement.
UN ALBUM TRÈS PERSONNEL
La mélancolie est l'élément majeur de ces 11 titres, même si l'humour de la chanteuse n'est jamais loin.
'Never Felt Less Like Dancing', qui ouvre l'album, raconte ces moments où l'on se sent obligé de faire semblant, donner l'apparence d'être heureux, alors que le coeur n'y est pas. 'Love Is A Silent Thief' est dédiée à son compatriote et réalisateur Sergeï Parajanov, un artiste qu'elle adore. Katie y décrit les frustrations et la souffrance d'un amour qui tourne à la dépendance à l'autre. Dans 'This Is The Love I'm Frightened Of', elle réalise que l'amour est une chose si précieuse qu'il faut tout faire pour ne pas la gâcher. Dans ces relations à l'autre, 'Idiot School' est pour elle l'occasion de reconnaître avec beaucoup d'humour qu'il lui arrive aussi d'être dans le mauvais rôle.
Entre folk et jazz, Katie Melua revient aux sources, et on ne s'en plaindra pas.
PREMIER SINGLE
Le premier single «I will be there» a été écrit par Mike Batt, collaborateur des débuts. Ce titre fut créé et interprété à l'occasion du 60ème anniversaire du couronnement de la Reine Elizabeth II, le 11 juillet dernier. Un vrai tube qui referme l'album en beauté.