Troubles du sommeil à 2 ans, que faire ?

Je vous en avais brièvement parlé sur les réseaux sociaux, nos nuits ont connu pas mal de perturbations ces derniers temps. Depuis les vacances en Sologne, les couchers étaient devenus plus difficiles, et les réveils nocturnes plus fréquents.

Nous mettions cela sur le compte des dernières molaires et du chamboulement des congés, (changement de chambre, de lit, d’environnement) mais à notre retour les soucis se sont intensifiés. Et quand l’heure est venue de débuter l’adaptation de Liloute à la crèche, ce fut la catastrophe.

Angoisses terribles au moment de mettre bébé au lit, pleurs inconsolables et hurlements de terreurs se sont mit à rythmer nos soirées. Notre enfant si calme, qui avait jusque là toujours bien dormi, depuis ses 1 mois, ne trouvait plus le sommeil qu’avec nous, dans notre lit, après des heures de cris et de larmes. Épuisant.

Les réveils toutes les heures ont eu raison de notre patience, et le cododo a commencé à devenir systématique. Les dents ne sont pas sorties, et continuaient de déranger bébé (à l’heure d’aujourd’hui, elles se font toujours désirer!), et nos nerfs étaient vraiment mis à rude épreuve.

Nous avons tenté de bercer, de rassurer, de rester ferme, de laisser pleurer/crier… Rien de tout cela ne faisait effet, même pas une nuit. On est même allés jusqu’à enlever les barreaux du petit lit, nous rappelant qu’à chaque nouvelle étape, Liloute rejetait en bloc ce qui lui déplaisait. Sans succès, cela la terrorisait d’avantage.

Sans grande conviction, j’ai parlé à miss S. de son ancienne nounou. Pourquoi elle ne la gardait plus, malgré le fait qu’elle l’aimait beaucoup, pourquoi elle allait à la crèche désormais. Le jour suivant, son père est allé chercher quelques tubes d’homéopathie qui nous avaient été conseillés : pour les dents, pour détendre, pour les cauchemars. On ne perd rien à essayer, pas vrai ?

Je ne sais pas ce qui a le mieux marché. Il y a eu un petit progrès la semaine dernière, et notre bébé qui hurlait à la simple vue de son lit a enfin accepté de s’y allonger. A une seule condition : « Maman/Papa , à côté ! »

Depuis, tout est un peu plus calme. Il y a eu des cris, des disputes, des larmes, de l’incompréhension. Le sommeil joue beaucoup sur les nerfs, et je dois bien avouer que j’étais inquiète de voir ma fille aussi affolée le soir venu. Les siestes n’ont en revanche jamais posé trop de problème, du moment que je laisse la porte ouverte lors de l’endormissement.

Certains diront que nous cédons aux caprices de notre enfant. D’autres qu’elle nous teste. Mais personne à part nous n’a vu à quel point elle était effrayée par la perspective qu’on la laisse seule dans sa chambre, pile à la période où beaucoup de changements sont entrés dans sa vie. L’adaptation à la crèche a été très chaotique, et elle avait besoin de nous pour la rassurer une fois à la maison. La peur de l’abandon en grande partie, la peur tout court… Coincée entre mes principes, les besoins de ma fille et mon manque de sommeil, j’ai pris le parti de faire comme nous le sentions. Ce n’est pas encore parfait (je l’entends qui se réveille, alors que j’ai passé 30 minutes à son chevet), mais ça nous aura au moins appris à l’écouter un peu plus.

Et vous, vos solutions pour que vos tous petits retrouvent le sommeil ?