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A la Poursuite d'Octobre Rouge

Publié le 28 septembre 2013 par Olivier Walmacq

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Genre: suspense, action
Année: 1990
durée: 2h15

l'histoire: En 1984, l'URSS lance un sous-marin de conception révolutionnaire. Tous les services secrets américains sont sur les dents. Le capitaine Ramius, l'as de la marine soviétique, charge des premiers essais en mer, exécute l'officier politique charge de la surveillance du bâtiment et met le cap sur les États-Unis. Les marines des deux grandes puissances sont a sa poursuite, et personne ne connait ses intentions.     

la critique d'Alice In Oliver:

A l'origine, A la Poursuite d'Octobre Rouge, réalisé par John McTiernan en 1990, est l'adaptation d'un roman du même nom, écrit par Tom Clancy. On ne présente plus John McTiernan, un cinéaste surtout spécialisé dans les gros films d'action.
Au hasard, nous citerons Piège de Cristal, Une Journée En Enfer, Last Action Hero et bien sûr le premier Predator. Avec A la poursuite d'Octobre Rouge, John McTiernan change un peu de style et signe une sorte d'aventure sous-marine sur fond de Guerre Froide et de course à l'armement.

Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! 1984. Équipé d'un nouveau système de propulsion silencieux qui le rend indétectable, le sous-marin Octobre rouge est le fleuron de la marine soviétique.
Les premiers essais sont confiés au commandant Marko Ramius, un vétéran aux états de service irréprochables. Mais ce dernier, qui a compris que cet engin est une arme de première frappe, désobéit aux ordres et met le cap sur les États-Unis, afin de passer à l'ouest.

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L'État-major soviétique est informé de ses intentions par une lettre que le commandant Ramius a postée avant son départ, afin de s'interdire à lui-même tout retour en arrière. Les Soviétiques vont tout faire pour l'empêcher de livrer le sous-marin aux Etats-Unis, y compris annoncer aux Américains que Ramius, dans une crise de folie, veut les attaquer.
Les Américains seront-ils assez intelligents pour comprendre ses intentions ? Ou agiront-ils en « cow-boys » ? En attendant, les marines soviétiques et américaines sont toutes deux sur le pied de guerre.

Inutile de préciser que ce long-métrage fait penser à un film de propagande, d'autant plus qu'il a été tourné à peine un an après la fin de la Guerre de la Froide et le désarmement opéré par Mikhaïl Gorbatchev. Certes, l'histoire se déroule en 1984, et il est amusant de retrouver Sean Connery dans le rôle d'un commandant russe, donc Marko Ramius.
Viennent également s'ajouter Scott Glenn, Alec Baldwin, Sam Neill, James Earl Jones, Joss Ackland, Tim Curry, Richard Jordan, Ronald Guttman, Jeffrey Jones et Stella Skarsgard. Cette grosse production américaine bénéficie donc d'une distribution de prestige.

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Pour l'anecdote, Kevin Costner et Klaus Maria Brandauer seront approchés pour participer au film, mais les deux acteurs déclineront l'invitation. Certes, comme je l'ai déjà souligné, le scénario du film peut paraître propagandiste. Paradoxalement, il annonce également ce que va devenir la course à l'armement. Le script s'appuie donc sur un contexte historique riche en rebondissements.
Le film traduit parfaitement la peur et la paranoïa de l'époque, à savoir qui va lancer la bombe (ou plutôt le missile) le premier.

Fort d'une réalisation solide (John McTiernan oblige), le film ne propose pas forcément de grosses scènes d'action. Ce qui dénote totalement avec les films habituels de John McTiernan. En revanche, cette production hollywoodienne bénéficie d'une ambiance claustrophobique et peut s'appuyer sur d'excellents acteurs. Encore une fois, Sean Connery délivre une grande prestation et habite totalement son personnage.
Indéniablement, l'interprète dégage une aura particulière. C'est clairement le meilleur acteur du film. Pourtant, à la base, le roman de Tom Clancy était jugé inadaptable sur grand écran. Pourtant, la qualité est bel et bien au rendez-vous. Bref, l'un des meilleurs films du genre "sous-marin".

Note: 16/20


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