Points, ré-édition 25 octobre 2012, 401 pages
Résumé de l'éditeur :
Tous les matins, à 9h30, Robert Fähmel joue au billard à l’Hôtel du Prince Henri. Il raconte sa vie et celle de sa famille au jeune liftier Hugo : comment son père, Joseph Fähmel, architecte très prisé, édifia l’abbaye Saint-Antoine, comment lui-même la fit sauter sur ordre d’un général fou, à la fin de la guerre. Une guerre qui emporta sa femme et ses amis.
Malgré les drames, sa famille appartient au camp du Sacrement des agneaux, contre les adeptes du Sacrement du buffle qui entretiennent la violence et les préjugés de tous ordres.
Mon avis :
Que ce récit est embrouillé ; qu'il m'a été difficile de déméler les fils. Je n'étais pas assez concentrée sans doute.
Je n'ai pas adhéré au Sacrement de l'agneau, ni à celui du buffle, d'ailleurs.
Pourquoi ne pas dire les mots franchement : il est question de l'engagement de chaque allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. Alors, certes, le roman a été écrit en 1960, époque difficile où l'Allemagne commençait à se retourner sur son passé.
Ce roman a donc vieilli, et la langue du grand écrivain heinrich Böll n'arrive pas à sauver un récit qui s'enlise.
L'image que je retiendrai :
Celle de la salle de billard, où se raconte l'histoire de la famille.