Sonatine, 25 avril 2013, 319 pages
Résumé de l'éditeur :
1994, Carpentras, résidence pavillonnaire du Grand Chêne. Un lotissement où tout le monde connaît tout le monde, calme et sans histoires. Jusqu’à ce jour de mars, où la petite Laetitia Doussaint, est retrouvée violée et assassinée dans les bois alentours. Crime crapuleux dont l’auteur ne sera jamais identifié.
2013 : Quatre hommes s’apprêtent à regarder à la télé l’émission « Affaires non résolues », dont le thème, ce soir là, est le meurtre de Carpentras. Quatre hommes hantés par l’affaire depuis ce jour où ils ont retrouvé le corps de Laetitia. Tous étaient voisins à cette époque, tous habitaient la résidence du Grand Chêne. Durant l’heure que va durer l’émission, avec son lot de questions et de révélations, ceux-ci se souviennent. Leurs épouses également. Certains secrets reviennent à la surface, des suspicions anciennes, des non-dits. Au terme de l’heure que dure l’émission, le voile sera levé. L’un de nos quatre hommes est en effet bel et bien le coupable du viol et du meurtre de Laetitia.
Mais qui ?
Mon avis :
Encore un roman dans lequel l'auteur nous roule dans la farine. Même si parfois, on y retrouve certaines composantes d'un de ses précédents romans : La femme du monstre. À croire que le sujet lui tient à cœur : comment une épouse peut-elle vivre avec un homme qu'elle sait (ou devine) être un monstre ?
Une fois encore, je n'ai pas devinée qui était le coupable, et la cachette de la preuve finement dissimulée.
Car l'important dans ce roman, entre autre, c'est la vision ramassée d'une enquête policière suivie par les journalistes. C'est la vie d'un quartier neuf disséqué, passe au tamis des relations sociales.
Une certaine journaliste, prénommée Florence, en prend pour son grade. Je valide amplement. Se permettant de débarquer, ne cherchant pas à comprendre, mais reprenant le discours convenu.
En revanche, ce qui m'a gêne, c'est la place de la femme dans l'intrigue : souvent acariâtre, elle n'est présente que dans sa cuisine (ou presque) n'en sortant que pour regarder la télé. Un peu énervant, à force.
Vous l'aurez compris, un roman riche et passionnant.
Merci, Monsieur Expert, j'ai passé des moments glaçants à chercher : Qui ?