Menthe et or : quelques explications

Pour la peine, voilà un gâteau très vite. On est loin des couture cake

Avec le temps, je suis vraiment contente du feuillage. Je ne sais d’ailleurs pas d’où sort cette idée… ça a émergé comme ça dans ma tête. Un peu comme un champignon, lol. Bref, c’est parti pour quelques explications (et des photos faites avec l’iPhone pour gagner du temps )

Le plateau

Simplement embossé, puis un peu de colorant en poudre pour le vieillir un peu. Au passage, e suis toujours bluffée quand je vois ces petits rien qui changent totalement le rendu final…

Le feuillage

J’ai découpé les feuilles à main levée, avec un scalpel. Puis je les ai veinées avec le veineur pour les feuilles d’hortensias et collées à plat. au passage, j’en ai posé quelques unes sur fil.

Petite astuce: choisir un fil pour les feuilles

En matière de fleurs en sucre, plus le numéro correspondant à un fil est élevé, plus le fil est fin, et donc plus il se courbe sous le poids de l’élément posé dessus. Le fil de 18 gauge est plus épais que le fil de 30 gauge. Il faut adapter le diamètre du fil 1) au poids et à la finesse de l’élément que l’on pose dessus 2) à l’usgae que l’on veut pouvoir en faire ensuite.

Ici, pour que mes feuilles (pas bien grosses) tiennent bien droit, comme des flèches, j’ai choisi du fil de 22. 22 et 24 gauge sont pour moi les diamètres de fils les plus commodes à travailler.

Les feuilles posées à plat sont dorées dans la foulée, pour celles sur fil, il a fallu attendre 24h que ça séchè avant d’y toucher.

Les fleurs

Naives, un brin fantaisistes et en deux tons, j’ai utilisé un découpoir « blossom », celui à 5 pétales généralement utilisé pour les roses.

1. On découpe 2 fleurs de 5 pétales
2. On affine les bords avec un carré de mousse ferme et l’outil boule (mon favori !)
3. On superpose les 2 fleurs en les collant avec très peu d’eau
4. On laisse sécher 24h sur un carré de mousse ou, plus simplement sur une feuille de papier aluminium froissé.

Petite astuce: faire tenir de grosses fleurs

Pour faire tenir les fleurs, je les ai collées au glaçage royal ferme pour avoir quelque chose de très solide malgré le poids des fleurs. Au passage, je vous invite à relire mon article sur les colles alimentaires.  Dans la mesure où le glaçage royal met quelques heures à sécher (une nuit dans l’idéal) et que vous ne pouvez pas tenir les fleurs en attendant, l’astuce consiste à utiliser un support que vous ôterez quand ce sera sec. Ici, j’ai utilisé des cure-dents, qui plantés en biais sous la fleur supportent son poids. Et la marque laissée par les cure-dents ? Justement parce qu’ils sont plantés en biais, le trou est caché par la fleur.  A moins de regarder le gâteau en contre- plongée, on ne les voit pas !

Dans des situations plus délicates, certains cake designers utilisent des épingles à tête stérilisées . La marque est quasi invisible. Attention à ne pas les oublier ! Quelque soit la méthode, il va de soit que la pâte à sucre qui couvre le gâteau doit être bien collée à celui ci car si par mégarde la fleur tombe, elle arrache tout. Mais c’est facilement réparable !!!

 Les finitions

Au glaçage royal (celui là même que j’ai utilisé pour coller les fleurs), j’ai dessiné des feuilles à la main. Les feuilles c’est à peu près le seul truc que je réussis toujours à main levée . Puis quelques gouttes par-ci, par là, pour un peu de « vie ». Quand c’est sec, un peu de peinture dorée pour rappeler le reste.

A propos du doré...

Eh non, je ne peux pas tout dire, il faut garder une part de mystère , pour l’instant. Mais sachez que j’utilise de la poudre généralement, et comme pour l’argent, j’ai un mélange de ma propre composition. Les peintures métallisées vendues toute prêtes n’offrent pas assez de « couvrance ».

A très bientôt pour de nouvelles aventures !!