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Brûlons tous ces punks pour l’amour des elfes de Julien Campredon

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Mon avis  assez mitigé sur un recueil de nouvelles pour le moins … intéressant.

Brûlons tous ces punks pour l’amour des elfes de Julien Campredon.

Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfesPoche: 137 pages

Editeur : Pocket (5 septembre 2013)

Collection : Pocket

Langue : Français

ISBN-10: 2266243128

ISBN-13: 978-2266243124

Disponible sur liseuse: NON

Son résumé :

Iconoclaste, bidonnant, foisonnant, épastrouillant… Voilà l’objet littéraire non identifié que vous tenez entre les mains. Pour l’équipe Pocket, ce fut le coup de foudre au premier elfe : ces nouvelles, c’est tout un poème… D’ailleurs on en ferait presque des vers :

Des marins maltais aux vieux saules de Tolkien,

Des parkings aériens aux appâts des sirènes,

Chez Julien Campredon, cher lecteur, tout est bon.

Et si vous trouvez mieux, n’hésitez pas à nous écrire, votre prose ornera peut-être cette couverture…

Mon avis :

J’avoue avoir eu hâte d’attaquer ce recueil dès que je l’ai eu en mains. Le titre farfelu me plaisait beaucoup et la quatrième de couverture qui vous renvoie à une page « SAV » où l’auteur vous propose de débuter une chaine de gifles si le livre n’est pas à votre goût m’ont emballé. Je n’avais pas commencé le livre en lui-même que je pressentais la pépite.

Sauf que parfois, à trop vouloir espérer on fini par être déçu.

Les deux premières nouvelles m’ont quelque peu refroidie, emplies de métaphores étranges et moralisatrices sur notre société que je n’ai pas vraiment comprise.

Et si les suivantes ont été quelque peu plus légères, je n’ai pas pu apprécier ma lecture pour autant.

L’auteur nous offre un style très particulier qui ne m’a pas vraiment séduit. Dans son texte, tout, la moindre action, le moindre trait de caractère, est exagéré à l’extrême. Pour exemple, dans une des nouvelles, un homme n’est pas seulement ennuyant lors de ses discours, il plonge carrément son auditoire dans le coma, provoquant même au passage quelques décès. Et pour finir il s’auto-immobilise plusieurs mois à trop réfléchir sur son nouveau discours qui devra être le plus assommant de tous.

Bien sûr, l’on comprend dès la première nouvelle qu’il s’agit d’un parti pris pour s’exprimer avec plus de force mais il faut s’armer de patience pour parvenir à accrocher à l’histoire. D’autant que la quasi-totalité des nouvelles exposent des faits, comme des courtes tranches d’une Histoire réinventée, laissant au lecteur le soin de se faire une propre opinion de la fin de l’histoire. Comme si l’auteur voulait donner une leçon par ses textes mais sans la délivrer lui-même.

Au final, sur les neufs nouvelles de ce recueil, seules deux d’entre elles m’ont plutôt  plu.

Une première sur l’amour que se porte un mari et une femme depuis de nombreuses années et sur la pudeur qui s’installe parfois quand les deux êtres ne parviennent plus à se dévoiler et à rester amants. C’est une jolie histoire qui démontre la capacité humaine à fermer les yeux sur les vérités les plus évidentes pour conserver la magie d’une relation.

La seconde sur les conséquences inhérentes au fait d’obtenir ce qu’on veut et qu’importe le prix. C’est également la seule où se tient une intrigue un peu pensée.

Vous l’aurez compris, ce court roman composé de nouvelles, n’a pas fait l’unanimité me concernant.

En Bref, des nouvelles originales, certes, mais dont je n’ai pas su apprécier ni le ton ni le contenu. Sans doute interpellera t-il un public amateur de ce genre bien particulier.

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