Betty - Arnaldur Indridason

l'histoire :"Dans ma cellule je pense à elle, Betty, si belle, si libre, qui avançait ver moi à ce colloque pour me dire son admiration pour ma conférence.Qui aurait pu lui résister?Ensuite, que s'est-il passé?Je n'avais pas envie de ce travail, de cette relation. J'aurais dû voir les signaux de danger. J'aurais du comprendre bien plus tôt ce qui se passait.J'aurais dû... j'aurai dû... j'aurais dus...Maintenant son mari a été assassiné et c'est moi qu'on accuse.La police ne cherche pas d'autre coupable.Je me remémore toute notre histoire depuis le premier regard et lentement je découvre comment ma culpabilité est indiscutable, mais je ne suis pas coupable."
Au premier abord tout semble très commun , deux personnes s'aiment, et au milieu se trouve un mari qui devient de plus en plus gênant.Très banal et classique me direz-vous , oui mais voila , arrivée à la moitié de la lecture il y a un revirement total de l'histoire qui déboussole quelque peu. On sort totalement des sentiers battus et l'idée m'est venue un moment de reprendre la lecture au début pour voir ce qui a pu m'échapper à ce point . Il y a bien eu une ou deux phrases qui m'avaient fait tiquer, mais je n'y ai pas  fait attention plus que ça.Ici  pas de commissaire Erlendur mais c'est un bon polar qui surprend.
(Edition Métailié-205 pages- 2011)