Malheureusement ces dernières semaines je ne consacre pas assez de temps à mon blog mais je suis sur que cela n’est que temporaire.
Heureusement d’autres que moi s’intéressent au métier d’interprète en langue des signes. Et leurs écrits me permettent d’alimenter notre réflexion.
Ainsi, l’Association "Bébian, un autre monde" a consacré son numéro de rentrée aux interprètes en langue des signes.
A travers le témoignage de cinq interprètes professionnels, ce journal dresse un joli portrait de notre profession, dont la mission est d’abord de "rendre intelligible la parole de l’Autre, vocale ou gestuelle. Tache aussi fondamentale qu’ardue car il ne s’agit pas tant de naviguer entre 2 langues que de saisir l’intention, la pensée, qui avec toutes ses nuances, s’exprime à travers un système linguistique, pour la restituer avec un respect maximal."
Cela demande donc des qualités, des connaissances particulières. Ainsi comme le rappelle Guylaine Paris, interprète F/LSF et ancienne présidente de l’Afils, "il s’agit d’un métier de la communication. Il faut donc avoir les qualités de ce type de profession : politesse, savoir-vivre, patience, être à l’aise dans les relations humaines. De plus, du fait que notre travail consiste à prendre la parole de quelqu’un pour la transmettre à une autre personne, l’humilité doit être de mise, il ne faut pas se mettre en avant. Il faut avoir conscience qu’une parole est fragile et que lorsqu’on nous la confie, elle doit être manipulée avec précaution, ce qui implique d’être attentif à l’autre, soigneux et rigoureux. Il y en a bien d’autres bien sur : l’honnêteté, la curiosité, l’autonomie, le contrôle de soi. Il ne s’agit pas d’être parfait mais d’avoir conscience que ces qualités permettent d’instaurer un climat de confiance qui permet de travailler plus sereinement donc mieux."
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La page Facebook de l’Association Bébian, un Autre Monde