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FIFF : Rencontre avec Gerlando Infuso, membre du jury Court Métrage

Par Misteremma @misteremma

Réalisateur de courts métrages, ou de clips vidéo (Émilie Simon – Franky’s Princess, RoBERT – Ange et démon), Gerlando Infuso était l’un des membres du jury Court Métrage du FIFF. Rencontre avec ce Bruxellois spécialisé dans les films d’animation.

Gerlando, il y a 3 compétitions différentes pour les courts métrages : National, International et Clips. Quelle est ta compétition préférée?

Je n’ai pas vraiment de préférence. Les enjeux du court de fiction comme le vidéoclip sont sensiblement les mêmes : raconter une histoire, transmettre une émotion sur une courte durée de temps. Les possibilités sont infinies et pour certains films, la lisière entre les deux genres n’est pas très bien définie. Je ressens quand même un engouement particulier pour les compétitions nationales : je suis toujours très curieux de voir ce qui s’est produit chaque année dans notre plat-pays.

Quels étaient tes favoris dans chacune des 3 compétitions?

Je dirais Les Jours d’avant de Karim Moussaoui (Algérie/France) pour la compétition internationale. Mouettes de Zeno Graton (Belgique) pour la compétition nationale et Yeah Yeah YeahsSacrilege de Megaforce pour la compétition clip.

Ça tombe bien, vous avez remis le Bayard d’Or à « Mouettes » de Zeno Graton

Oui, il s’agit d’une intelligente adaptation de La Mouette de Tchekhov. La mise en abime de ce couple de comédiens en crise sur scène comme à la vie est brillamment réalisée par Zeno Graton, un jeune réalisateur bruxellois sorti de l’INSAS l’an dernier. Sa grande maitrise de l’image et la finesse de la dramaturgie du film ont fait l’unanimité au sein du jury. La précocité du réalisateur laisse présager de belles choses pour ses films à venir.

Mouettes

Quelles sont tes impressions sur ta participation au FIFF en tant que membre du jury?

Je me suis beaucoup amusé avec mes co-jurés à cet exercice. Il y avait un réel équilibre entre nous : chacun avait l’espace d’exprimer ses incertitudes et ses convictions. Nos conversations entre chaque projection étaient très enrichissantes. Au final, nous avons dressé un palmarès très représentatif de nos couleurs respectives et nous en sommes assez fiers. J’ai le sentiment de m’être nourri de cette énergie festivalière et reparts stimulé vers mes propres créations.

Photo : Gerlando Infuso et Erika Sainte, deux jurés des courts métrages à la cérémonie de clôture.


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