Buchet Chastel, 22 août 2013, 80 pages
Résumé de l'éditeur :
Marthe vit à la ferme avec ses parents et son frère Léonce. Le père est mutique et violent, mais l'amour de la mère, l'enfance de Léonce et la chaleur des bêtes font tout le bonheur de vivre.
À seize ans, elle rencontre Florent et découvre que les corps peuvent aussi être doux. Deux ans plus tard, le drame survient. Les fleurs sont piétinées, mais la catastrophe laisse intacts l'amour du petit frère et celui des mots.
Mon avis :
Sur l'avis de ma libraire, j'achète et lis ce livre. J'en fais un coup de coeur, malgré sa tristesse.
Et là, comment dire, je suis à la fois étonnée, émue, scotchée.
Sa lecture est exigeante, car l'auteur est poète mais écrit en prose. Les phrases sont ciselées et se lisent lentement. La vie de Marthe se déroule. Jusqu'au premier drame.
Mais la vie de Marthe continue, jusqu'au second drame, inattendu.
Bien sûr, il y a les bêtes de la ferme auprès de qui les enfants cherchent du réconfort. Mais il y a surtout pour moi les fleurs. Celles que l'on cueille, inutiles ; celles que l'on piétine, mais qui restent belles, à jamais.
Ce livre est bouleversant et marque longtemps. De la poésie de l'auteur, il ne me reste pas grand chose. Seule reste le rythme du récit, implacable, et pourtant si beau, si triste.
Livr-esse et Cristie en ont également fait un coup de coeur.
Merci Monsieur Clément, votre livre me restera longtemps en mémoire.
L'image que je retiendrai :
Celle de la cuisine où se déroule le premier, puis le second drame.