La sécurisation des terminaux, un défi pour les générations ultra connectées ?
Publié le 08 octobre 2013 par Pnordey
@latelier
Totalisant plus de 10% du trafic Internet global en 2012 selon une étude menée par
Pingdom, les attaques contre les Smartphones semblent devoir inexorablement se généraliser. Dès lors, on peut se demander si les jeunes générations ont vraiment conscience de risques encourus. Une étude commanditée par
Citrix semble montrer que si les utilisateurs de services de cloud notamment déclarent connaître les technologies qu’ils utilisent, les notions de sécurisation des données personnelles à distance ou du terminal mobile restent floues. « Les précautions de sécurité (…) sont loin d’être à la hauteur des attentes que l’on peut avoir des générations ultra connectées », déclare
Marc Low, fondateur de
connect RH. Cela représenterait un risque non négligeable pour des entreprises de plus en plus favorables à la pratique du BYOD ou du télé-travail.
Une définition du cloud pour le moins… nuageuse
65% personnes interrogées déclarent détenir des connaissances en informatique élevées. Il apparaît donc que les utilisateurs de services informatiques soient confiants dans leur éducation numérique. Or, à peine 29% des sondés affirment stocker dans le cloud des données personnelles alors que 51% indiquent stocker sur les réseaux sociaux ou sur des services tels que Dropbox ce même type de données. L’erreur est lourde de sens et signifie que le concept reste flou pour au moins 22% des sondés. « Les données sont stockées sur le cloud sans que les utilisateurs en aient conscience. Les services de type Dropbox ou
Facebook ne sont pas perçus comme des services de stockage et sont utilisés sans les précaution élémentaires que tout service de cloud implique », déclare
Patrick Rohrbasser, Directeur générale de Citrix France.
La sécurisation des Smartphones n’est pas une priorité pour les mobinautes
Malgré une utilisation soutenue et un statut de catalyseur de données personnelles, le smartphone ne semble pas faire l’objet d’une inquiétude particulière quant à sa sécurisation. En effet, d’après les personnes interrogées, le smartphone n’est pas l’outil le plus vulnérable aux virus et aux cyber attaques. D’ailleurs, 76% n’auraient pas pris la peine d’équiper leur appareil mobile d’un antivirus. « Même si un tiers des personnes interrogées affirment avoir déjà subi des attaques de piratage, (…) la protection de leur appareil n’est pas une priorité », commente Marc Low.