En 2012, sortaient sur les écrans l’adaptation cinématographique du roman d’Olivier Adam, Des vents contraires. Je suis allée le voir, et je me suis fait chier. Malgré tout, j’ai quand même voulu lire le bouquin éponyme. Parce que j’en ai entendu du bien, parce qu’on me l’a conseillé.
Synopsis
Depuis que sa femme a disparu sans jamais faire signe, Paul Andersen vit seul avec ses deux jeunes enfants. Mais une année s’est écoulée, une année où chaque jour était à réinventer, et Paul est épuisé. Il espère faire peau neuve par la grâce d’une retour aux sources et s’installe alors à Saint-Malo, la ville de son enfance. Mais qui est donc Paul Andersen ? Un père qui, pour sauver le monde aux yeux de ses enfants, doit lutter sans cesse avec sa propre inquiétude et contrer, avec une infinie tendresse, les menaces qui pèsent sur leur vie. Dans ce livre lumineux aux paysages balayés par les vents océaniques, Olivier Adam impose avec une évidence tranquille sa puissance romanesque et son sens de la fraternité.
Mon avis
Du livre ou du film, je ne saurais dire lequel m’a le plus ennuyé. Bref, j’ai pas aimé.
Avant même de découvrir l’histoire, je savais que ce roman c’était pas la joyeuseté incarnée, qu’il y avait de la noirceur, beaucoup de douleur. Je savais donc que je n’allais pas me payer des tranches de rire à chaque page, et en soi cela ne me posait pas de problème.
Seulement, lorsque je lis une histoire, même très triste et tout ça, j’aime avoir quelques moments de répis – ne serait-ce que quelques lignes, un paragraphe – où je peux m’autoriser à sortir de cet état négatif. Sauf que dans ce roman, je n’ai pas trouvé ces instants, je n’ai pas vraiment perçu de moments d’espoir. Et cela m’a quelque peu dérangé.
En fait, ça m’a surtout gêné parce qu’en soi, l’histoire n’est pas si triste que ça. Tout du moins, elle aurait pu ne pas l’être. L’atmosphère est trop pesante à mon goût. Les personnages m’ont paru trop déprimés, mais surtout j’ai eu cette sensation qu’ils se complaisaient dans leurs déprimes et leurs malheurs.
Vraiment, j’ai trouvé que ce roman manquait cruellement de bouffée d’oxygène.
Deuxième chose qui m’a déplu dans ce roman, la sensation que finalement il ne se passe rien, malgré l’histoire de la disparition de la mère, malgré cette histoire de gamin kidnappé par son père. J’ai franchement eu une impression de passivité qui m’a empêché de rentrer dans l’histoire. Et pour le coup, j’ai trouvé que l’histoire traînait beaucoup trop en longueur, à la fin j’avais vraiment hâte d’en terminer avec ce livre.
En conclusion, je n’ai pas accroché ni à l’histoire ni au style et me suis ennuyée.
Cela dit, il est probable qu’un jour je lise Je vais bien ne t’en fais pas, du même auteur. D’une part, parce que j’ai envie d’essayer autre chose, au cas où, et d’autre part parce que j’avais trouvé le film sympa. Pas génial, mais sympa.
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