Je me souviens il y a une dizaine d'années avoir eu un vrai coup de foudre pour une jeune chanteuse d'origine géorgienne que j'avais découvert sur le plateau de feu Tout Le monde en parle d'Ardisson, et à qui Gérard Darmon tentait plus ou moins de draguer.
Si Katie Melua, la demoiselle en question, était effectivement fort jolie, c'est surtout de sa voix dont personnellement je fus tombé en admiration.
Une voix si aérienne, si pure, si mélodieuse, si stimulante, si apaisante que son album Piece by Piece, paru en 2005 passa longuement en boucle sur ma chaine, et sa musique, balancant entre easy jazz et pop music se mettaient en conccurence avec d'autres artistes de la même veine musicale que j'aimais également énormément, de Joss Stone à Nora Jones.
Depuis et en 5 albums Katie Melua a connu une très brillante carrière ( elle a vendu 11 millions d'albums, et attiré pas moins d'1 million de spectateurs à ses concerts), mais je l'avais quelque peu perdu de vue, avant de la redecouvrir en cette rentrée 2013, grâce à son 6ème album à ce jour, titrée de son véritable prénom, Ketevan.
Déjà la pochette est magnifique, une incitation au rêve et à la féérie (ce qui est un bon signe), et le disque tient largement ses promesses, en étant composé de bien nombreuses ballades assez magiques, comme ce " Love Is a Silent Thief », croisement idéal entre jazz et pop.
Je n'oublie pas non plus deux autres morceaux du disque, « Never Felt Less Like Dancing » et « Sailing Ships from Heaven », deux très beaux morceaux où le piano est roi et les mélodies suaves et planantes à souhait.
Car dans ce "Kerevan, on y plonge comme on plongerait dans un univers propice à la sérénité et à l'évasion, une évasion temporellet (des années 1950 à 1970) et géographique, à travers l'océan, l'amour, l'univers jazzy et même le western au son de l'harmonica. En écoutant Kerevan, on ne ressent que douceur, volupté et plénitude.
A la croisée du blues, du jazz, de la folk se trouve l'art de Katie Melua dans ce 6ème album qui ne peut laisser indifférent de part ses qualités et ses richesses. Bref, ce Keravan est un opus tout en douceur avec des ballades entre folk et jazz avec une mise en musique aérienne et sobre qui fait grandement ressortir ses qualités vocales, tendres et puissantes, comme en témoigne ce premier single, . "I will be there", que Katie Melua interprètait à Buckingham Palace en juillet dernier. Une chanson qu'elle revendique comme "un hommage à la beauté et à la force d'une mère".