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IPHB : Coupons leur les c... crédits

Par Baudouindementen @BuvetteAlpages

L'IPHB est au bord du suicide, mais les responsables, ce sont les autres!

IPHB : ne rien dire, ne rien voir, ne rien entendre
Cela fait des années que je me demande pourquoi certains élus socialistes continuent à accorder des finances à l’IPHB, finances données sans établissement de dossiers, sans bilans des actions financées et qui servent à couvrir à plus de 75% les ...frais de fonctionnement de l’établissement et non « le développement sur le terrain ».
Depuis plusieurs années, chaque demande de subvention pour « héliportage-muletage » faite aux services compétents par l’IPHB se fait sans que l’IPHB n’envoie un vrai bilan final détaillé (avec nombre de rotations, nombre heures, tonnages, devis et factures hélicoptères, etc.) N’y est mentionné que : x tonnes = x euros. Les élus qui acceptent de payer sans contrôle ni bilan sont ceux du conseil général, du conseil régional!

Les héliportages de l’IPHB prennent l’eau

En juin 2013, la République des Pyrénées racontait comment quelques bergers insensibles aux charmes de l’institution patrimoniale se passaient des services héliportages de l’IPHB (la vitrine de leur action en faveur du pastoralisme), parce que cela leur coutaît moins cher de les organiser directement. Et ce, à la grande colère de Didier Hervé, directeur du machin spécialisé en extraction de subsides divers et variés, qui voit dans cette fronde une « affaire politique ». Ces bergers, associés avec une commune (qui en plus a osé signer la charte du parc national!) ont monté leurs propres héliportages. On n'est pas loin du complot judéo-maçonnique!
La trésorerie est du ressort du syndicat mixte du Haut-Béarn (les entête des papiers sont au nom de: IPHB-Syndicat mixte). L’IPHB, en tant que « collectivité locale » perçoit les subventions hors taxes.
Pour les éleveurs, « à condition qu'ils ne dépassent pas les 2,5 tonnes de matériel, l'héliportage et le muletage sont pris en charge à 100 % par le plan de soutien à l’économie de montagne (PSEM), toutes taxes comprises. » L'IPHB pour ne pas aggraver soes problèmes financiers refacture la TVA aux éleveurs, ce qui ne représente pas un souci pour les éleveurs qui pourront la récupérer s’ils sont aux frais réels . Mais pour les autres, ceux qui sont « au forfait », cela représente une charge supplémentaire, non déductible.
Après la création de ces héliportages « clandestins », c’est la panique ! Les  deux bergères qui transhument à Salixtre et Cap de Guéren ont ouvert une brèche en créant une association pour faire leurs propres rotations d’héliportages, subventionnées par le plan de soutien à l’économie de montagne (PSEM). Et l’IPHB est très ennuyée car beaucoup de bergers pourraient suivre cet exemple l’an prochain et donc cela diminuerait d’autant plus les subventions qui sont accordées à l’IPHB.
Dès lors, l’IPHB baisse son pantalon, brade et change à nouveau sa facturation pour le moins variable et opaque :
  • d’abord gratuité des héliportages pendant 3 ans, 
  • puis pendant les eeux années suivantes, l’IPHB facture une TVA sur une somme nulle (gratuité des rotations des hélicoptères, mais TVA à payer). Il faudrait que le comptable de l’IPHB m’explique ce tour de force : comment l’IPHB parvient à calculer et à facturer une TVA de 19,6% (des sommes non nulles calculées sur des sommes hors taxes nulles (des % de rotation en montée et repli qui ne sont pas facturées).
  • L’année suivante, l’IPHB facture à 66 bergers, pour « services rendus», une somme forfaitaire de 75€  hors taxe (plus questions de parts de rotations) et...oublie de rajouter la TVA.  (Après une tva non nulle sur une somme hors taxes nulle, on a droit à une somme hors taxe non nulle et à une tva évaporisée dans l’air brassé par les hélicoptères !(*)
  • Cette année, marketing oblique, et pour garder ses clients, l’IPHB ne va pas faire payer les 75 € (frais d'héliportages ou de muletage) ou 95 € (les deux ensembles) aux bergers !

Comment le comptable du Trésor Public peut-il laisser passer ce genre de factures pour le moins variables en fonction du sens du vent? Au vu du délire comptable généralisé qui règne à l’institution, il n’est pas étonnant que certains bergers soit rechignent à se faire arnaquer, soit gèrent eux-mêmes l’organisation des héliportages. Quand l’affaire est sortie dans la presse (La république des Pyrénées, Sud-Ouest, FR3) Didier Hervé en a gardé les palles en travers de la gorge. Tout le monde en voudrait à l’IPHB !
Début septembre 2013, d’autres bergers qui ont eu recours à « l’Institut Pas très moral du Haut-Béarn » à la montée, les ont envoyés voler ailleurs à la descente d’estives. Les héliportages de l’IPHB prennent l’eau. Il me semble évident que ces services sont avant tout destinés à assurer le clientélisme de Jean Lassalle, qui pendant ce temps, parcourt la France à pieds, tout en touchant son salaire. Rien ne semble étrange en Haut-Béarn, même si ailleurs, certains restent... perplexes!

Ours, vautours ? C’était le bon temps ! Où comment l’IPHB a du mal de se défaire des dossiers rentables qui l’ont financé

Alors que l’institution ipéhachebéèsque ne gère pas le dossier ours (ils ont géré les crédits quelques années), et pour cause, elle est à l’origine de son déclain, ni le dossier vautours (géré par le PNP), elle continue, lors du conseil de gestion patrimoniale qui s'est réuni le jeudi 3 octobre à “communiquer” et à distribuer bons et mauvais points dans ces dossiers qui concernent les bestes sauvages qui les empêchent de “créer de la biodiversité” en rond, sans l’aval des autorités qui elles sont compétentes. C’est visiblement dûr de se défaire des dossiers qui ont assurés le financement (immoral) de cette machine à pomper les subsides et les votes…

L’eau et le bois

Critiquée de tous côtés, l'Institution patrimoniale du Haut-Béarn (IPHB), a pris en charge depuis 1994 les dossiers du pastoralisme, du bois ou de l'eau dans les trois vallées. Malgré des résultats certains, d'aucuns lui reprochent de ne pas avoir défendu l'ours, l'une de ses missions, d'autres de ne pas avoir d'utilité, d'autres structures pouvant se substituer à elle.” lit-on dans La République des Pyrénées.  Jean Lassalle y déclare: "On a prouvé et on peut encore prouver que nous pouvons créer de l'emploi et de la richesse dans les domaines de l'eau, de la forêt, du pastoralisme". L'IPHB va chercher l'argent là où c'est possible, quitte à marcher sur les plates-bandes de n'importe qui.
Pour l’eau, l’iphb a fait plouf, pour le bois, cela ne semble être guère mieux : l’IPHB était le maître d’oeuvre pour les coupes de bois dans les communes de Bedous et de Lees-Athas. Les bois ont été vendus, mais l’IPHB n’a semble-t-il toujours pas payé les deux communes… 

L’IPHB préoccupée par un audit extérieur

Cette année, le Conseil Gnéral et le Conseil Régional, deux conseils à majorité socialistes se décident ENFIN à demander un audit externe sur les comptes de l’IPHB. Ils semblent s’intéresser aux brouillard comptable répendu par l’IPHB.
L'IPHB arrive en effet au terme de son contrat d'application à la fin de l'année. Pour mettre en place la prochaine convention (2014 à 2020), et selon les statuts de l'IPHB, le contrat précédent (2007 à 2013) doit faire l'objet d'une évaluation.” (source)
Selon le journal, “la principale préoccupation de l'IPHB lors du conseil de gestion patrimoniale  (…) a été de réaffirmer son désaccord à la mise en place d'un audit confié après un appel d'offres à un cabinet parisien (Planet Conseil) sous la maîtrise d'ouvrage du conseil général.“
Pour l’Institution patrimoniale, que le Conseil Général la finance semble couler de source, que le même Conseil Général ose prétendre surveiller les comptes afin de savoir ce que fait l’IPHB avec l’argent public, devient un “objet de polémique” entre le CG et l’IPHB.
François Bayé (1), (1er vice président de l’IPHB, trésorier du Syndicat Mixte du Haut Béarn. L’institution ne manque pas de postes et de mandats) aurait “d’abord fait part des difficultés financières de l’IPHB” (autant jouer d’abord les pleureuses), “déjà évoquées par courrier aux Conseils général et régional. Deux pourvoyeurs de fonds auxquels il était reproché de retarder les versements de subventions attendues.

L’IPHB reproche d’abord aux pourvoyeurs de fonds de ne pas pourvoir assez et assez vite, sans même imaginer qu’ils scient la branche qui les fournit en sève, et ensuite l’IPHB exige que le contrôle du fonctionnement comptable de l’IPHB (et on a vu comment il est opaque), se fasse par l’IPHB elle même et surtout pas par un bureau d’audit extérieur ! Il faut oser quand même. L’IPHB a toujours fonctionné comme cela. (lire L’IPHB se prend l’ours en pleine face)
La position du député marcheur, chanteur, gréviste (que de cordes à son arc) Jean Lassalle (en son absence, la séance était présidée par François Bayé, maire de Lescun) a toujours été de “soutenir que cette évaluation devait être faite par…  le Syndicat mixte.” (NDLB: l’IPHB). Mais comme l'État et la région en ont confié la maîtrise d'ouvrage au conseil général, c’est… génant, ils pourraient être trop curieux ou juste professionnels. Ce serait tellement plus simple de le leur confier à eux!
A force de prendre ses pourvoyeurs de fonds pour des imbéciles, l’IPHB se retrouve a genou sur une late métallique, au pied de l’estrade, le bonnet d’âne sur la tête. Et ils osent encore se faire passer pour des victimes  « Nous sommes peut-être allés un peu loin, a reconnu François Bayé, mais nous en étions à nous demander comment nous allions payer nos salariés en octobre et nous devons 250.000 € aux entreprises qui ont travaillé pour le compte de l’IPHB. » 
Selon Sud-Ouest, "après moult échanges de courriers (voir çi-dessous), l’État et le Conseil régional ont demandé au Département de la porter." (NDLB: la maîtrise d’ouvrage) Après vouloir se faire passer pour une victime, l’IPHB, malgré les casseroles qu’elle trimbale, joue la vierge outragée: « Nous voulons que cette évaluation soit faite dans le respect du syndicat mixte», a-t-il plaidé, en réclamant à nouveau la maîtrise d’ouvrage de cet audit. Passer par un auditeur extérieur pour contrôler l’opacité règnante serait  “un manque de respect”, rien que ça !
Pas de chance, le Conseil Général a lancé un appel d’offre et a attribué le marché à un cabinet parisien, autant dire hors de l’influnece du potentat haut-béarnais, Jean Lassalle, un scandale! Viennent alors des menaces voilées:  « Le cabinet aura beaucoup de mal à faire son travail », a prévenu le maire de Lescun. Comprendre, on va leur mettre des battons dans les roues au maximum! Ce qu’Arnaud Mandement, très diplomate traduit par: « On va travailler avec trois partenaires et la photographie ne sera pas aussi nette », (comprendre trouble, illisible, ce qui pour un rapport d’audit est plutôt génant).
Mais l’influence du marathonien est grande dans les Pyrénées-Atlantiques. A. Mandement (oui, je sais, c’est facile) aurait alors fait une suggestion selon Sud-Ouest : « Nous avons un marché avec un cabinet conseil. Si nous le transférons au syndicat mixte, est-ce que ça vous semble recevable ? » François Bayé aurait jugé ça acceptable: ils sont tellement experts pour noyer les réunions dans un charabia incompéhensible et endormir les plus vigilants que l'IPHB reprend espoir de noyer le poisson. 
Jean-Claude Coste, conseiller général d’Aramits et délégué à l'Economie montagnarde, aurait tempéré l’enthousiame ambiant : la proposition « doit être validée par les élus. Il faudra, à un moment donné, que chacun prenne ses responsabilités. Cette attitude (de l’IPHB) me semble suicidaire ».
Cela ça se gâte! Selon mes sources, le président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques, Monsieur Georges Labazée n’aurait pas du tout apprécié l’offre de médiation d’Arnaud Mandement.
L’IPHB va devoir jouer serré pour passer à travers les mailles de l’audit. Et pour faire pression, elle menace de se suicider.

Un suicide! C’est tout ce que je souhaite à l’IPHB. Un Harakiri avec les honneurs. Qu’on leur coupe les c…, crédits! La lecture des courriers échangés par les différents acteurs permet de comprendre l’usage du terme “suicide” par jean-Claude Coste.

Ping pong épistolaire

18 décembre 2012: lettre de Alain Rousset (Président du Conseil Régional d’Aquitaine) et de Georges Labazée (Président du Conseil Général, Sénateur des Pyrénées Atlantiques) adressée à Jean Lassalle, président du syndicat mixte du Haut-Béarn.

“(…) Aussi nous souhaitons poursuivre notre accompagnement auprès de l’IPHB en nous associant activement à la réflexion sur le bilan des actions du Syndicat mixte. (…) Nos services se tiennent à votre disposition afin d’établir ensemble un cahier des cgarges qui préfigurera techniquement et financièrement cet audit sur les missions de l’IPHB.”

20 décembre 2012: réponse de Jean Lassalle à Mrs Alain Rousset et Georges Labazée.

“(…) Je veux immédiatement vous faire part de mon accord total sur la démarche, son intérêt et son utilité. (…) l’engagement dans la durée ne peut se confirmer qu’au travers d’étapes d’évaluation régulières afin de pouvoir renouveler et mettee à jour les termes du contrat. (…) je vous sollicitais à hauteur de 15.000€ chacun dans l’objectif de réaliser, comme ne 2006, un bilan interne en régie, et non un audit externe qui, je crois, engagera des moyens plus importants. (…) je vous sollicitais pour vos contributions respectives au budget primitif 2013 (NDLB: de l’IPHB) (…). Je vous remercie de bien vouloir me faire part, dès que possible, de vos intentions en la matière. (…)
Au sujet de l’Audit externe, je vous vous faire part de mes propositions, très intimement liées aux articles et à l’esprit de la charte. (…)
Je vous propose la mise en place d’un Comité de pilotage composé des représentants de l’Etat, du Conseil Général et du Syndicat mixte du Haut-Béarn. Le Comité de pilotage pourra ainsi suivre, étape après étape, toutes les phases de l’audit, depuis la mise au point de ses termes de référence (cahier des charges) jusqu’au conclusions, en passant par le recrutement du cabinet d’études et le suivi par étapes de son travail. Je sais par expérience que les cabinets d’études sont souvent attentifs aux avis et souhaits de leurs financeurs, aussi, je souhaite que l’expertise interne de l’IPHB (Syndicat mixte et Conseil de gestion patrimoniale) soit largement sollicitée. les particularités de la gestion patrimoniale sont telles qu’elles échapent parfois aux experts traditionnels de l’évaluation des politiques publiques.” (…)
Je comprends les préoccupations du CR et du CG en matière de rationalisation, de clarification et d’optimisation des politiques publiques. C’est pourquoi je vous propose que nous engagions un bilan quantitatif et qualitatif. (…)

20 mars 2013: lettre de Jean Lasalle à Georges Labazée (Président du Conseil Général des Pyrénées Atlantiques).

“Afin d’effectuer le bilan des actions du Syndicat Mixte, vous proposez d’ “externaliser” cette démarche via la mobilisation d’un cabinet d’études spécialisé, financé par la collectivité départementale, le Conseil régional et l’Etat. Vous m’indiquez que pour ce faire le Conseil général, associé aux services régionanux a éléboré une peoposition de cahier des charges. (…) Il aurait été plus judicieux de l’élaborer ensemble (…) Je crains dès lors, qu’avec la composition de vos comités, technique et de pilotage, l’IPHB ne voie son identité et son travail réduits aux acquêts. (…)
Si après tout ce que nous avons fait ensemble nous devons réellement travailler dans l’esprit de votre lettre, il faut me le confirmer. Les cinquante mille euros de l’étude seront alors beaucoup plus utiles à l’IPHB pour licencier dignement son personnel dans les délais impartis par la loi, avant l’achèvement du présent contrat.
Si vous estimez au contraire qu’il convient de renouveler le contrat d’honneur et de confiance qui nous lie, je vous propose, comme nous l’avons fait dans le passé, de nous rencontrer avec le préfet et le Président du Conseil Régional. Nous pourrons alors nous accorder ensemble sur la marche à suivre et son calendrier.”

11 septembre 2013: lettres de Georges Labazée à Jean Lassalle

“(…) Cette évaluation c’est celle que prévoit l’article 12 de la dite charte. Il est clairement spécifié que cette expertise doit être externalisée après appel d’offres international.
Cette évaluation doit donc être réalaisée, conformément à l’article 12, par un organisme extérieur et indépendant. Le syndicat mixte ou le sonseil de gestion patrimoniale ne peuvent donc pas assurer cette évaluation. (…)
Votre 1er Vice-président nous a ensuite indiqué qu’il reprenanit le dossier en main en votre absence (NDLB: La longue marche du député chanteur) . Par courrier du 27 mai, Mr Bayé est ainsi revenu sur votre proposition de décembre et à refusé que l’IPHB participe à une réunion technique dont la vocation était, en présence de représentants de l’Etat et du Conseil Général, de s’accorder sur les modalités d’organisation de l’évaluation. (…) Une réunion au plus haut niveau a été spécialement organisée le 27 avril à Bayonne. (…) cette rencontre a duré plus de 2 heures . (…) Vos représentants ont campé sur leur position en refusant l’évaluation du dernier contrat telle que proposée par L’Etat, le CR et le CG. (...) Compe tenu des circonstances (…), j’ai décidé de lancer, avec le soutien de l’Etat et de la Rgion, la consultation de bureaux  d’études spécialisés. (…) je vous informe donc que c’est le cabinet Planète Publique qui a été retenu.”
(…) J’ai chois le cabinet Planète Publique pour mener à bien cette mission, sur la base du cahier des charges joint éléboré par mes services et dont vous avez eu conaissance. (..) je vous invite à me proposer les deux communes que vous souhaitez voir siégéer au comité de pilotage dont la première réunion se tiendra le 30 septembre 2013 (…) Pour ce qui concerne le comité technique (…), je vous invitre également à me proposer le nom et la qualité des deux fonctionniares territoriaux représentant les communes membres. (…)

25 septembre 2013: lettre de François Bayé, 1er vice-président de l’IPHB à  Mr Georges Labazée. Objet: “Bilan externe”

Jean Lassalle m’a chargé de le remplacer à la Présidence de l’IPHB pendant son absence tout le temps que durerait « la marche ». (...)

Cette lettre me surprend par votre persistance à reprendre à votre goût les faits, les échanges de ces derniers mois, et même, le mode de fonctionnement et la composition de l’Institution Patrimoniale du Haut-Béarn (IPHB). (...)

Pourquoi l’avoir adressé à quatre conseillers généraux sur cinq et à quinze maires seulement sur les vingt-et-un qui siègent au Syndicat Mixte. Enfin pourquoi ne pas l’avoir adressée à tous les membres du Conseil de Gestion Patrimoniale ? De surcroit, vous ne leur avez pas joint le deuxième courrier où vous demandez que soient désignés deux communes parmi les vingt-et-une pour nous représenter, et deux fonctionnaires territoriaux des communes membres pour venir siéger, deux jours plus tard (!), au premier comité technique.

Monsieur le Président, par respect pour les membres de l’IPHB, je ne me permettrais pas de désigner deux communes et deux fonctionnaires territoriaux sans réunir les vingt-et-une communes concernées. (...)
Je ne lis nulle part que vous proposiez que le Conseil Général prenne la maîtrise d’ouvrage de la démarche, ni que vous alliez imposer le cahier des charges établi par vos services lors d’une réunion « au plus haut niveau » à Bayonne. (...)

Charte de l'IPHB, article 12 Charte de l'IPHB, article 12

Je ne comprends donc toujours pas pourquoi, et nous avons échangé très souvent avec mes collègues à ce sujet, le Conseil Général qui a toujours été l’un des plus proches partenaires de l’IPHB, veut aujourd’hui faire table rase des fondements de la Charte de l’IPHB et reprendre, d’une main autoritaire, une démarche de gestion locale participative qui a fait ses preuves depuis dix-neuf ans.
Je constate dans le même temps, que les difficultés financières de l’IPHB s’accroissent de façon préoccupante. Jean LASSALLE a reçu les dossiers de la Commission Permanente du 20 septembre et du Budget Supplémentaire du 27 septembre que vous lui avez adressés. Nous les avons analysés et je n’ai vu nulle part les décisions attributives de subvention des deux opérations « Suivi de la qualité de l’eau en estive » et « Cohabitation pastorale » que le Conseil Général attribue chaque année depuis dix ans à l’automne, pour les actions réalisées par l’IPHB durant l’été. Cela signifie au mieux que ces opérations seront votées plus tard. Elles représentent soixante-deux mille euros (62.000 €) de subventions pour compenser des dépenses que l’IPHB a déjà réalisées au bénéfice du pastoralisme de nos vallées.
Je constate aussi, que la cotisation du Conseil Régional d’Aquitaine de centtreize-mille euros (113.000 €) votée par l’assemblée le 8 juillet est toujours sur le bureau du Président, en attente de sa signature. Et pour être complet, je dois à la vérité de dire que la DDTM n’a toujours pas payé l’animation des héliportages de 2012, ni même établi l’arrêté de subvention de l’organisation des héliportages 2013 qui s’achèveront par le repli des bergers cette semaine. Nous attendons donc toujours près de trente-deux mille euros (32.000 €) de la DDTM au titre des actions 2012. Soit deux-cent-sept-mille euros (207.000 €) en tout !
Pendant ce temps, nos petites entreprises locales qui travaillent dans nos vallées sont en difficulté car nous ne pouvons pas leur payer les deux-cent-cinquantemille euros (250.000 €) de factures qu’elles nous ont adressées au titre des travaux qu’elles ont réalisés pour le compte de l’IPHB. Je ne parle pas de l’impossibilité de payer les salaires et charges courantes du mois prochain si aucun de ces versements n’intervenait. Je crois que ni nos entreprises, ni notre personnel ne méritent un tel traitement.
Face à ce constat, je vous renvoie au courrier de Jean Lassalle (…) du 20 mars 2013 où après avoir rappelé les fondements de la Charte de l’IPHB il vous écrivait
« Si après tout ce que nous avons fait ensemble nous devons réellement travailler dans l’esprit de votre lettre, il faut me le confirmer. Les cinquante mille euros de l’évaluation seront alors beaucoup plus utiles à l’IPHB pour licencier dignement son personnel dans les délais impartis par la loi, avant l’achèvement du présent contrat.
Si vous estimez au contraire qu’il convient de renouveler le contrat d’honneur et de confiance qui nous lie, je vous propose, comme nous l’avons fait dans le passé, de nous rencontrer avec le Préfet et le Président du Conseil Régional. Nous pourrons alors nous accorder ensemble sur la marche à suivre et son calendrier. »
Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup plus à dire ou à écrire.

Baillis-du-limousinEnfin de bonnes nouvelles, le champagne est au frais!

Elles me donnent envie de chanter: « Et on lui pèlera le jonc, comme au baillis du Limousin, qu'on a pendu un beau matin, qu'on a pendu avec ses tripes!

(Si vous avez des idées de traduction de cette phrase en langue Ipéhachebé, merci de me la faire parvenir!)

La Sépanso Pyrénées-Atlantiques propose un audit gratuit des 20 ans de l’IPHB

Communiqué de la Sepanso-Béarn du 6 octobre 2013

2015 en Béarn, il reste un ours, rien n'est perdu! 2015 en Béarn, il reste un ours, rien n'est perdu! À l’abri du regard du contribuable des Pyrénées-Atlantiques, une énième escarmouche oppose ces jours-ci les dirigeants de l’IPHB et ceux du Conseil général à propos de l’audit de l’action de l’institution présidée depuis bientôt 20 ans par Jean Lassalle.
Cet audit, prévu à l’article 12 des « Fondements de la charte » doit faire l’objet d’une expertise spécialisée par appel d’offre international. Lorsqu’on sait le coût faramineux des précédents bilans, on comprend qu’en ces temps de rigueur économique, le Conseil général qui finance en partie la structure ait son mot à dire. Et on comprend aussi l’inquiétude de l’IPHB.
Car la simple lecture du titre de la « Charte de développement durable des vallées béarnaises et de protection de l’ours » signée le 31 janvier 1994 et qui est encore l’unique texte de référence concernant l’IPHB suffit à juger de l’action de l’institution.
Les premiers mots du préambule rappellent en effet que : « La protection des derniers ours français qui est une obligation pour l’Etat s’est déroulée jusqu’à ce jour dans un contexte difficile... ». Et les rédacteurs de la charte de conclure : « Tous les cosignataires ont convenu de mettre en place contractuellement un nouveau mode de gestion permettant simultanément la protection de l’ours et le développement durable des vallées béarnaises»
Sachant qu’il ne reste plus en Béarn qu’un seul ours issu de la réintroduction effectuée en Pyrénées centrale et qui ne doit donc rien à l’IPHB, le bilan est facile à faire : l’IPHB a échoué dans la mission qui était la sienne. Certes, elle mène d’autres actions, mais rien qui ne puisse être fait par les services existants dans ces domaines.

La Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) des Pyrénées-Atlantiques ne peut-elle s’occuper du pastoralisme ou de la forêt comme le font les DDT des départements voisins ? Sans ours, l’IPHB n’est désormais plus qu’un maillon inutile dans la liste déjà suffisamment longue des gestionnaires de l’eau, de la forêt ou de l’élevage.
Nul besoin de l’avis d’experts internationaux pour le comprendre.

oOo

Selon La république des Pyrénées, le budget de l'IPHB  pour la période 2007-2012 s'est élevé à 11 millions d'euros dont:

  • 1,7 M pour le fonctionnement,
  • 5,8 M pour le pastoralisme,
  • 2,6 M pour la forêt et
  • 0,9 M pour l'eau.

En recettes :

  • les vallées ont donné 4 millions,
  • le Conseil Général, 1,9 m.,
  • le Conseil Régional, 1,1 m.
  • l'État, 2,5 m,
  • l'Europe, 1,5 m.
Et " La tendance à venir est à un renforcement de l'autofinancement par les valléens." On s'en réjouit !

(*) Un vent du Sud a fait remonter jusque la Buvette quelques-unes de ses factures pour le moins « originales ». Pour chaque berger :

  1. une première facture « pour services rendus de 75€ sans TVA ! (règlement à l’ordre du « trésor public »)
  2. une deuxième facture exprimée en parts de « rotations d’hélicoptères montée/repli », parts avec deux chiffres après la virgule! Le montant hors taxe est supprimé (Subvention 100% PSEM : Plan de soutien à l'économie agro-sylvo-pastorale pyrénéenne). Le même plan utilisé par l’ACAP (association des chambres d’agriculture des Pyrénées) pour aller chercher des pépettes. En fait l’IPHB ne facture que la TVA!  Le montant hors taxe étant celui de la TVA, il pourrait même calculer une TVA sur la TVA !

(1) François Bayé est en train de faire construire une salle des fêtes à Lescun, un village de 100 habitants, pour la somme de 770.000 euros.

Lire aussi

  • Ipéhachebé
  • Ipéhachebé la suite

Le 2 octobre 2006, Didier Hervé déposait plainte contre x, plainte restée sans suite...

Plainte-iphb-2-oct-2006


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