
Le groupe de oi! anglais Booze & Glory quant à lui ne parle pas de politique, mais dès qu’il en fait mention c’est pour déblatérer un discours bien thatchérien (contre lequel le mouvement skinhead est apparu). Non seulement les membres sont « fiers » de se faire exploiter à leur boulot « cinq à six jours par semaine », mais en plus ils détestent « ces tas de fainéants qui bénéficient d’aides en ne faisant rien ». Leur longue journée de taf et le fait qu’ils soient occupés à organiser pas mal de concerts (et ça, c’est plutôt une bonne chose) en plus du groupe ne leur permettent peut-être pas de s’informer sur la véracité de certains préjugés.
L’interview de Sharon Woodward est la plus intéressante pour ma part. Ancienne skinhead girl, elle est aujourd’hui cinéaste indépendante et travail avec des groupes Communautaire. En 2009, elle a réalisé un documentaire sur son expérience en tant que skinhead girl. Dans cette entrevue elle raconte son affirmation au sein d’un milieu macho avec ses codes, dans lequel elle a vécu une sorte de « féminisme prolétarien ».
Enfin, Audrey s’est amusée à retracer de façon succincte un bon petit historique de Trojan record : de sa création en Jamaïque à son rachat par les majors.
Pour savoir si il est encore dispo, ça se passe ici : http://www.facebook.com/ibelieveinmyself.fanzine