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Mais qui est-elle vraiment ?

Publié le 10 octobre 2013 par Edelit @TransacEDHEC

JANET YELLEN un nom sur toutes les lèvres après l’annonce de sa future nomination à la tête de la Fed. Vice-présidente de Ben Bernanke elle n’en demeure pas moins inconnue du grand public français qui la découvre aujourd’hui. Retour sur un parcours sans fausse note.

Des études dans les plus grandes universités américaines

Très bonne élève, elle obtient son Master en Sciences économiques à la Brown University avec une mention très bien en 1967. A la suite de quoi, elle obtient 4 ans plus tard, un doctorat dans la même matière à l’Université de Yale. Elle y rencontre son mari George Akerlof, prix Nobel d’économie en 2001 et professeur émérite de l’Université de Berkeley.

Début de carrière

Elle commence en tant que professeur-assistant à Harvard puis obtient un poste d’économiste à la Fed dès 1977. C’est elle qui sera à la tête des conseillers économiques de Bill Clinton pendant son mandat de 1997 à 1999 et devient membre du conseil des gouverneurs de la Fed de 1994 à 1997. Parallèlement elle n’en oublie pas moins d’où elle vient et attache une importance particulière à donner des cours dans les meilleures universités mondiales : Berkeley, Harvard et la LSE.

Changement de cap : début d’une ambition, la Fed

En 2004, elle obtient un poste honorifique : elle sera présidente de la réserve fédérale de San Francisco. Elle y restera jusqu’en 2010. Considérée comme une « colombe » pour l’importance qu’elle accorde au chômage contrairement à ses collègues plus préoccupés par l’inflation, elle est pressentie dès 2009 à la succession de Ben Bernanke en tant que présidente de la Fed. Malheureusement celui-ci enchainera deux mandats sur les ordres de Barack Obama.

L’apogée

Septembre 2013, Lawrence Summers est définitivement écarté de la course au poste tant convoité. Les sénateurs démocrates se tournent alors vers Yellen. Hier, Barack Obama l’a nommait officiellement première présidente de la Fed du fait de son expérience et de son objectivité quant à la crise des subprimes qu’elle avait pressentie.

AV


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