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Albert hammond jr. – ahj ep │ le son des strokes, sans les strokes

Publié le 10 octobre 2013 par Acrossthedays @AcrossTheDays

ahj ALBERT HAMMOND JR.   AHJ EP │ LE SON DES STROKES, SANS LES STROKES

Les Strokes pourraient sortir « 10 albums supplémentaires » déclarait, il y a deux semaines, le « second » guitariste du quinquet new-yorkais dans le NME. En attendant, ce dernier continue de tailler sa route en solo et sort, chez Cult Records (le label de Julian Casablancas), AHJ, son nouvel EP produit par Gus Oberg (Angles, Comedown Machine). De passage chez Letterman il y a quelques jours pour y jouer « St. Justice », Albert soigne sa communication en vue de sa tournée nord-américaine du mois de novembre. Mais il sonne comment alors, cet EP ?

Une touche virile/torturée

Sans déconner ?! Relisez les deux premières phrases : « sorti chez Julian et produit par Gus Oberg ». L’opus possède un son stroksien dont les guitares seraient encore plus mises en valeur. C’est à se demander si le leader des Strokes n’aurait pas laissé à son compatriote son micro branché avec les effets encore sur ON. On pourrait se la jouer facile et vous dire qu’AHJ n’est rien d’autre qu’une compilation de cinq morceaux de la bande à Julian. Il possède néanmoins une touche virile/torturée qui laisse penser qu’Albert cherche à passer devant Nick Valensi pour le titre de « membre le plus sexy des Strokes ». Jugez-en par vous même :

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« Strange Tidings« , second titre de l’EP, possède une voix plus légère et rappelle un peu la dream pop de « Hard To Explain« . « Carnal Cruise » aurait pu être un featuring entre Julian Casablancas et Franz Ferdinand, ou entre Alex Kaprano et les Strokes, on n’arrive pas à trancher. « Rude Customer » commence sur une ligne de guitare légèrement WTF et on se demande où va nous mener le track mais le retour de la voix de Julian Albert nous rassure. On se croit revenu à notre première écoute d’Is This It, on se revoit danser dans notre chambre d’adolescent devant notre chaîne hi-fi. Le titre rappelle vraiment l’âge d’or de la bande et un « ouh yeah » fuse dans notre tête en plein milieu de ce solo, dont seul AHJr a le secret. Enfin, « Cooker Ship » était la bonne chanson d’Angles qui a été cachée aux fans.

Bien plus rock que Comedown Machine, AHJ est un EP qui ravira les fans de la première décennie des Strokes (et Dieu sait qu’ils sont nombreux). On espère qu’Albert continuera sur sa lancée, l’intéressé ayant annoncé qu’il ne comptait pas sortir d’album mais ce serait plutôt dans une optique de sortir un EP de temps en temps. Sûrement moins charismatique que Julian, il arrive à faire vivre les vieilles sonorités du groupe à lui seul et, rien que pour cela, on le remercie.


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