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Détour Mortel

Publié le 16 octobre 2013 par Olivier Walmacq

Détour Mortel (1)

Genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
Durée: 1h30
Année: 2003


l'histoire: Un accident paralyse totalement la circulation. Chris ne veut pas manquer son rendez-vous. Il quitte l'autoroute et s'engage dans un chemin de terre pour contourner l'embouteillage. Alors qu'il s'enfonce dans la forêt, il heurte une voiture bloquée au milieu de la route. Ses occupants partaient camper pour le week-end lorsque les pneus ont étrangement éclaté. Le groupe va chercher de l'aide et trouve une cabane. En pénétrant à l'intérieur, le soulagement laisse vite place au cauchemar. 

La critique d'Alice In Oliver:

Parmi les grands succès gores et horrifiques de ces dernières années, les amateurs citent volontiers la saga Saw ou encore Hostel. Il ne faudrait pas non plus oublier Détour Mortel, en anglais, Wrong Turn, et réalisé par Rob Schmidt en 2003.
Contre toute attente, cette production modeste remportera un vif succès, engendrant quatre nouveaux épisodes en l'espace de dix ans. Détour Mortel fait donc partie des franchises marquantes de ces dernières années.

En même temps, Détour Mortel réunit tous les ingrédients du cinéma horrifique actuel: des acteurs bodybuildés, des actrices "bombasses", de la torture et plusieurs effets sanglants bien sentis. Ce premier volet reste de très loin le meilleur épisode de la saga.
Certes, Détour Mortel ne renouvelle absolument pas le genre et s'inscrit dans la lignée de la première version de La Colline A Des Yeux, de Wes Craven. Là aussi, quelques touristes doivent affronter des créatures horribles et adeptes du scalpel.

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Le scénario est donc de facture simpliste mais d'une redoutable efficacité. Attention, SPOILERS ! Chris, jeune étudiant en médecine, doit passer un entretien. En chemin, un accident de circulation stoppe sa progression et le contraint à emprunter un itinéraire bis qui traverse la forêt.
Il heurte une voiture immobilisée au milieu de la route: ce véhicule appartient à un groupe de jeunes campeurs dont les pneus ont été crevés par des fils barbelés placés volontairement en travers de la voie.

Afin de trouver de l'aide, le petit groupe explore la région et découvre une cabane. Leur soulagement va vite se transformer en cauchemar. Parmi les autres influences du film, on pourra également citer Délivrance et Massacre à la Tronçonneuse.
Détour Mortel joue aussi la carte du survival sans vraiment s'embarrasser avec la psychologie de ses personnages. Les protagonistes ne présentent donc pas un grand intérêt et ne sont là que pour se faire étriper, la plupart du temps dans d'abominables souffrances.

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Les vraies stars du film, ce sont évidemment les créatures défigurées de service. Il faut bien le reconnaître: Détour Mortel propose plusieurs séquences de torture assez bien foutues. Ensuite, le rythme est plutôt soutenu, si bien que l'on ne s'ennuie véritablement jamais.
Pourtant, malgré ses qualités, Détour Mortel ne parvient jamais à surprendre. La faute revient à un script beaucoup trop prévisible. C'est à peine si on ne devine pas dans quel ordre nos héros vont se faire trucider par les monstres démoniaques.

Ensuite, les différents protagonistes de l'histoire ne sont guère attachants. De ce fait, on se fout royalement de leur sort. Enfin, Détour Mortel reste une production standardisée et qui s'adresse avant tout aux adolescents en manque de tortures et de sensations fortes.
Malgré son interdiction aux moins de 16 ans, le film est un peu trop poli et un poil inoffensif. C'est par exemple le cas lorsque le scénario évoque le cannibalisme sans jamais rien montrer à l'écran ou presque... Bref, sans être pour autant une référence, Détour Mortel reste une production sympathique, qui souffre néanmoins de quelques moments inutiles.
C'est par exemple le cas lorsque nos héros se retrouvent prisonniers dans une tour.

Note: 12.5/20


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