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Le C.V. de Dieu de Jean-Louis Fournier: quel bon moment de détente!!

Par Douceurlitteraire

cv de dieu

Une bonne dose de détente et de dérision avec ce roman de Jean-Louis Fournier que je vous présente aujourd’hui.

Dans un tout autre genre que « où on va papa ? » qui m’avait beaucoup touchée, ce livre, lu d’une traite, romance à merveille un sujet auquel nous n’aurions jamais pensé, Dieu passant un entretien d’embauche !

S’ennuyant à mourir seul au paradis, désolé de n’avoir plus rien à créer, Dieu se rend sur Terre dans le but de trouver du travail et va, sur plusieurs rendez-vous, s’expliquer sur ses choix de créations : pourquoi telles couleurs pour les couchés de soleil, pourquoi avoir créé autant d’espèces animales, pourquoi les guerres, le sexe et j’en passe, tout cela abordé avec autant de fiction et d’humour qu’un sujet tel que celui là peut être traité.

Passant en revue la totalité de ses œuvres effectuées en 7 jours devant les questions de son futur employeur, Dieu reconnaît avoir bâclé  certaines tâches pour cause de fatigue et qu’il aurait peut être dû prendre plus de temps pour perfectionner son travail tout en essayant de faire comprendre à l’homme en face de lui qu’une œuvre d’une telle ampleur en si peu de temps comprend fatalement quelques couacs.

En somme, un roman à lire dans son bain, dans les transports ou devant un café pour une petite pause délirante qui vous donnera le sourire à coup sûr !

Bonne lecture.

Mon passage préféré :

«  – C’est vous qui avez eu l’idée de la reproduction des hommes ? demande le directeur à Dieu ?

- Hélas ! Oui. J’étais fatigué, j’avais fini tous les modèles de base, j’avais le droit de me reposer, j’ai voulu passer la main. Il n’y avait plus qu’à recopié, alors j’ai sous-traité. Moi, je voulais qu’ils se reproduisent raisonnablement, pas comme les lapins.

- Mais c’est votre propre fils qui leur a dit : «  Croissez et multipliez-vous. »

- Oh lui, quand il y a une connerie à dire, il est jamais le dernier ! Le drame, c’est que cette fois les hommes l’ont écouté, et l’ont suivi. Habituellement, personne ne fait attention à ce qu’il raconte, il parle dans le désert. Quand il dit : «  Aimez-vous les uns les autres », c’est pas grave, ça fait marrer tout le monde, on croit qu’il est saoul, et personne ne l’écoute. Mais la reproduction, faut croire que ça les a branchés, ils y ont pris goût, et maintenant on est cinq milliards, on est trop. »

ArticlepubliéSobusygirls


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