Vers la fin de la journée, le vent s’était levé, les limousines officielles étaient reparties avec leurs occupants officiels, les journalistes avaient rejoint leurs rédactions, les fleurs étaient intactes, j’avais invité Hortense au cinéma, lui avait pris doucement la main et l’avait embrassé. Elle avait partagé ce baiser dont j’aurais voulu qu’il ne s’achève jamais. Ô temps, suspends ton vol.
