Invité d’honneur par la Commission Culture de Lyon 3e, j’ai eu le privilège d’assister à un concert privé de quelques représentant de l’arrondissement dans des registres musicaux divers et variés, à des niveaux d’excellence et de professionnalisme eux-mêmes hétérogènes.
Julee Voit Double, trio de guitares à la voix féminine nous emmène sur des chemins intimistes, en français s’il vous plaît, brouillant les genres pour illustrer les mots doux-amers sur des phrasés folk, blues, jazz, le tout chaudement teinté Amérique du Sud. Comme quoi, la guitare, ça mène à tout ! Beau.
Christophe Rigaud et ses Hauts Roseaux ont choisi le reggae afro-caribéen pour faire guincher l’audience. Bon, moi, perso, le reggae, je peux pas. Je ne remets en question ni leurs compétences musicales, ni l’énergie insufflée, mais le coeur n’y était pas. Même si un refrain comme "We don’t want liar, we don’t believe in your speeches" est accrocheur (on le sentirait bien dans la bouche de Mark "Barney" Greenway d’ailleurs), la salle ne semblait pas touchée par la "vibe".
La soirée s’est terminée en beauté avec la fanfare Tar’taraf avec tambour et trompette, un maelström à la Kusturica qui ne peut laisser indifférent. Pas de poseur, juste un gros capharnaüm bien orchestré aux rythmiques des Balkans, ça rentre par les oreilles et ça ressort par les pieds.
Une belle soirée pour illustrer les trésors culturels cachés de notre belle Lugdunum !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble