C'est la première fois que je propose un kuki-cha sur TdJ. Pour ceux à qui ce terme n'évoque rien, il s'agit d'un thé composé de tiges obtenues après trie d'un sencha, gyokuro, ou bancha lors de la finition du produit.







Mais avec de bonnes tiges comme cela, existe-t-il de plus grand bonheur que de fabriquer son propre hôji-cha ?On peut le faire dans une poêle bien propre, mais idéalement un hôroku 焙烙 ou hôji-ki est parfait pour cela.
4g de kukicha
La vidéo (vous m'excuserez pour sa manque de qualité esthétique) montre la manière la plus, ou la plus sûre en tous cas: torréfier petit a petit le thé en ne cessant de faire tourner l'ustensile au dessus du feu. On sort le thé lorsque les tiges ont atteint la couleur recherchée.Impossible de trouver la vidéo sur You Tube via blogger, donc clicker ici pour la voir.
Mais il est plus rapide et efficace de commencer par préchauffer le hôroku, puis d'y mettre le thé. Laisser quelques secondes sans bouger jusqu'à ce qu'un parfum de thé grillé commence a apparaître. Puis faire tourner l'objet au dessus du feu doux. Les tiges vont gonfler et changer de couleur beaucoup plus rapidement. Le timing pour retirer du feu est juste avant que les tiges obtiennent la bonne couleur puis de continuer a torréfier un peu avec la chaleur résiduelle.

4g de kukicha avant et après torréfaction
On obtient ainsi un hoji-cha de grande qualité au superbe parfum ! Les tiges sont très tendres et délicieuses même consommées comme telles.Le degré de torréfaction est à adapter à vos goûts (c'est la le charme de le fabriquer soi-même) mais avec un thé de qualité il est préférable d'opter pour une torréfaction légère, tiges encore jaune doré, presque vertes encore. C'est en effet une torréfaction légère qui permet d'obtenir les parfums propres a la torréfaction tout en conservant certains arômes du thé encore frais.

