Magazine Humeur

Il paraîtrait...

Publié le 23 octobre 2013 par Ericguillotte
mercredi 23 octobre 2013

- qu’en France, un million d’enfants auraient un beau-père ou une belle-mère. Des experts doivent mener une réflexion sur le statut de beau-parent pour le futur projet de loi sur la famille. Parlons sérieusement. Si un petit est malade, son beau-père ou sa belle-mère ne peut pas aller le chercher à l’école, qu’elle l’adore, qu’il soit admirable, qu’ils soient aimants ou non. Il faudrait clarifier. On verra ce que les experts proposeront. On déconne ? Au troisième mariage, quand les familles recomposées seront re-recomposées, un enfant passera la première semaine chez sa mère, la deuxième avec son père, la troisième chez son premier beau-père, celui qui était avec sa mère avant, puis la suivante avec cette femme avec laquelle son père était restée un moment et qu’il/elle aimait beaucoup d’ailleurs, puis la suivante avec l’ex de sa mère chez qui il/elle adore aller, pour jouer avec son demi-frère, pour s’amuser avec sa demi-sœur, dans la chambre où est empaillé Ki, le demi-chien, qui s’appelait Kiki, avant d’être séparé, lui aussi. Relisons l’œuvre complète d’un noble penseur, auteur de Philosophons près du radiateur, Eon-Henri Odébottey.
- qu’un couple gay franco-marocain a obtenu le droit de se marier. Une circulaire posait problème ; pour certains couples binationaux, en vertu de vieux accords, le droit du pays d’origine prime sur le droit français. En l’occurrence, ça coinçait. Ça ne coince plus. Parlons sérieusement. Pour tous, veut, dire, pour tous. On déconne ? Mohammed et Dominique cherchent un peu les problèmes, aussi. Gays, bon, pourquoi pas. D’origine étrangère, allez, soit. Vivre en couple, ouais, ok. Mais vouloir se marier ? Oh, les gars ! Il ne manquerait plus qu’ils choisissent la SNCF pour se rendre à la mairie le jour J, histoire de prendre tous les risques pour que la célébration échoue. Ils peuvent aussi vouloir se marier un vendredi, lendemain de jeudi férié, et là, ils auront des chances de trouver un hôtel de ville déserté de ses fonctionnaires. Après tout, certains préfèrent le 110 mètres haies au 100 mètres plat sans encombre rectiligne droit devant libre et découvert. Relisons l’œuvre complète d’un noble penseur, auteur de Philosophons près du radiateur, Eon-Henri Alavollais.
- que François Hollande est venu samedi dernier, dans le poste, à l’heure du déjeuner, pour une déclaration solennelle exceptionnelle à propos de Leonarda, et non au sujet des écoutes faites par la NSA, l’agence nationale de sécurité américaine, à l’ambassade de France à Washington, précisé-je pour ceux qui vaquaient à autre chose le weekend dernier. Parlons sérieusement. Euh, moi, je n’y arrive pas. On déconne ? Hey, Barack, t’es has-been, Leonard is the queen ! François ne peut rien reprocher à Barack, puisqu’on écoute aussi le compte-rendu des écoutes, alors qu’on fait exprès à l’ambassade de tout dire des intentions de notre pays, puisque les américains vont croire qu’on se force à dire le contraire de ce qu’on dit ou de ce qu’on fait pour brouiller les pistes si bien qu’ils vont eux-mêmes s’enduire d’une belle couche d’erreur. C’est nous les plus forts sans effort. Relisons l’œuvre complète d’un noble penseur, auteur de Philosophons près du radiateur, Eon-Henri Aquimieumieux.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Ericguillotte 741 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines