Une question sans réponse
WHAT IS CINEMA?: Alfonso Cuarón and the Cinematic Precipice from Jorge Gonzalez Diaz on Vimeo.
Un plan unique - on pense à La Corde de Hitchcock - sans coupure, et qui ne finirait jamais, c'est un horizon où l'image disparaîtrait. Un plan unique, obsessionnel, avec en permanence un coffre à l'intérieur duquel se trouve un cadavre. On cherche les raccords. On les trouve. Hitchcock n'a pas tourné en un seul plan ; il en a raccordé plusieurs en estompant la coupure. Le montage est là, mais disparaît à la vue comme ce cadavre dans ce coffre.
Le cinéma a des ficelles - et même parfois une corde - pour jouer avec les plans. Leur succession au montage est le prétexte du spectateur à tout rassembler. Le film est une réaction intérieure, une création du spectateur. Un mythe en somme. Et dans tout mythe, la mort rôde. D'où la beauté tragique ou le rire nietzschéen. Apollon vs Dyonisos.
"Quartet for the End of Time" (1983)
"Sólo Con Tu Pareja" (1991)
"A Little Princess" (1995)
"Great Expectations" (1998)
"Y Tu Mamá También" (2001)
"Harry Potter and the Prisoner of Azkaban" (2004)
"Children of Men" (2006)
"Gravity" (2013)
Musique :
"Spiegel im Spiegel: 1," de Segej Bezrodny & Vladimir Spivakov. Arvo Part : Alina
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble