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Une comédie un brin vieillotte qui en rappelle tant d'autres...

Publié le 25 octobre 2013 par Fousdetheatre.com @FousdeTheatre

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Bon.

Nous fîmes abstraction, et rien n'était moins évident, de la laideur incommensurable de l'affiche (modifiée depuis peu par la prod, nouvelle version ci-dessus).  On s'interdit aussi de juger le spectacle sur le (mauvais) jeu de mots lui servant de titre. On promit enfin de prendre ce "Coup de Sangria" pour ce qu'il est. A savoir une comédie à destination du grand public, familles nombreuses de 7 à 77 ans, CE, groupes de seniors et cars de province inclus...

 Avons-nous ri ? Un peu. En dépit d'une intrigue vue, revue, trop vue, et des deux interprètes principaux qui ne semblent pas tout à fait jouer dans la même pièce.

L'histoire ? Celle d'une chassé-croisé de bagages identiques comme on en a applaudi des dizaines sur les boulevards. De Feydeau (Le Dindon entre autres) à Cooney (Espèces Menacées) en passant par Claude Magnier (Oscar). Dans un sac, des vêtements. Dans un autre, similaire donc, deux millions d'euros. Ajoutons-en un troisième du même aspect pour la route. Deux couples qui n'auraient jamais du se retrouver au même endroit décidant de se partager l'argent, un gangster venant récupérer son butin, un flic qui mène l'enquête.  Tout ça sous le soleil d'espagne (d'où le Coup de Sangria...).

Re-bon.

Ecrire que la chose n'est ni faite ni à faire serait mentir. Jean-Luc Moreausigne une nouvelle fois une mise en scène au cordeau, enlevée, parfaite pour les adeptes du genre, bien que l'ensemble soit sans surprise. Pas de brebis galeuse dans la distribution. Tout le monde mouille la chemise pour s'emparer du magot, désinguer les méchants ou échapper à la police. Chacun a droit à son moment de gloire, à sa tirade ou sa grande scène au cours de ce vaudeville que l'on doit à l'anglais Eric Chapell.

Reste que si l'excellent Frédéric Van Den Driessche part dans l'outrance assumée avec son personnage de comédien de seconde zone se prenant pour une vedette bourreau des coeurs, le non moins brillant Jean-Luc Porraz délivre un jeu d'une retenue extrême. Tous deux sont drôles et justes, mais ne se rejoignent jamais vraiment. Au final c'est souvent ou trop, ou trop peu, mais jamais à l'unisson, et cela handicape véritablement l'efficacité de la chose.

Re-re-bon...

A vous de voir.


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