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Le Retour de Godzilla (1984)

Publié le 28 octobre 2013 par Olivier Walmacq

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Genre: science fiction
Durée: 1h45
Année: 1984

l'histoire: Seul rescapé de l'attaque d'un navire de pêche par des insectes géants, Hiroshi Okumura révèle que ces monstres ont été libérés suite au réveil d'un monstre géant, qu'il reconnaît comme étant Godzilla.  

La critique d'Alice In Oliver:

Hormis le film original de 1954 et son affreux remake, réalisé par Roland Emmerich, Le Retour de Godzilla, sorti en 1984, est le seul épisode dans lequel le monstre légendaire n'est pas opposé à une autre créature moisie. Cet nouveau volet n'a donc pas grand chose à voir avec The Return of Godzilla, sorti trente ans plus tôt.
Cette fois-ci, c'est un certain Koji Hashimoto qui se charge de la réalisation. L'air de rien, avec ce nouvel opus, Godzilla fête déjà son trentième anniversaire. Le but est donc de signer un nouveau chapitre digne de nom, marquant un retour à l'ambiance noire et apocalyptique du premier film.

Hélas, Le Retour de Godzilla souffre d'une mauvaise réputation. En effet, lors des Razzie Awards de 1986, le film obtiendra deux tristes récompenses, le Razzie Award de la pire nouvelle star pour Godzilla lui-même et le Razzie Award du pire second rôle masculin pour Raymond Burr.
Certes, Le Retour de Godzilla sonne comme un hommage au célèbre film réalisé par Ishiro Honda. C'est sûrement pour cette raison que le design de la créature se veut très proche de l'original. Malheureusement, les concepteurs du costumes semblent avoir oublié que trente années se sont écoulées depuis le tout premier film.

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Mais peu importe, depuis la sortie du tout premier opus, la franchise continue de connaître un grand succès au Japon. Depuis le tout premier film (on y revient toujours), la saga a sombré dans le nanar, Godzilla se retrouvant opposé à de nombreuses créatures ridicules et en carton-pâte.
Cela fait déjà un petit moment que les producteurs ont abandonné l'ambiance noire et pessimiste du premier. Le Retour de Godzilla marque donc une rupture avec les précédents chapitres puisque ce nouveau film a pour ambition de marcher sur les traces de son modèle.

Le scénario est de facture simpliste et se résume en quelques lignes. Attention, SPOILERS ! Seul rescapé de l'attaque d'un navire de pêche par des insectes géants, Hiroshi Okumura révèle que ces monstres ont été libérés suite au réveil d'un monstre géant, qu'il reconnaît comme étant Godzilla.
Ce dernier détruit un sous marin nucléaire russe dont il se nourrit de l'énergie, jusqu'à atteindre la taille de 80 mètres. Il se dirige ensuite vers Tokyo et a bien l'intention de détruire tout sur son passage.

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Le retour de Godzilla marque également le retour aux affaires sérieuses et fonctionne comme un vrai film catastrophe. Face au danger que représente Godzilla, les américains veulent utiliser l'arme nucléaire (donc la bombe atomique), ce que refuse évidemment le gouvernement nippon.
Pour Koji Hashimoto, c'est aussi une façon de faire un clin d'oeil au film de 1955. Hélas, la comparaison s'arrête bien là. Si la réalisation est plutôt soignée, ce nouveau chapitre souffre d'effets spéciaux pour le moins minables.

Il faudra donc se contenter de maquettes pour les immeubles arpentant les rues de Tokyo, et de jouets en plastique censés représenter des véhicules. Impossible de ne pas sourire lorsque Godzilla attaque un train en caoutchouc, le réalisateur filmant carrément en gros plan le visage de la créature en colère. Malgré son retour aux affaires sérieuses (je sais, je me répète), ce nouvel épisode reste un petit nanar, certes involontaire, mais un nanar quand même !
Paradoxalement, c'est aussi ce côté extrêmement sérieux qui le rend sympathique et ce, malgré la médiocrité de l'interprétation. Bref, encore un épisode à réserver aux acharnés de la série !

Note: 08/20 (c'est généreux)
Note nanardeuse: 14/20


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