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Halloween 5

Publié le 29 octobre 2013 par Cinephileamateur
Halloween 5 De : Dominique Othenin-Girard.
Avec : Donald Pleasence, Danielle Harris, Ellie Cornell, Don Shanks, Beau Starr, Wendy Kaplan, Matthew Walker...
Genre : Épouvante.
Origine : États-Unis.
Durée : 1 heure 37.
Date de sortie : 28 novembre 1990.
Synopsis : Laissé pour mort, Michael Myers cherche à mettre la main sur sa nièce, traitée par le docteur Loomis...
Bande annonce originale
"Oh j'ai prié pour qu'il aille brûler en Enfer. Mais tout au fond de moi, je savais que l'Enfer ne voudrais jamais de lui."
3.5
Halloween 5
C'est après un troisième et un quatrième opus en deçà de mes attentes que je me suis mis à espérer nettement plus de la part de la franchise consacré à Michael Myers. J'avais bien quelques appréhensions donc mais je voulais quand même garder espoir en un personnage auquel je crois beaucoup pour me divertir et c'est donc avec quand même la satisfaction de le retrouver que je me suis mis à regarder "Halloween 5".
Et fort heureusement, ce cinquième volet fait remonter clairement la franchise dans mon estime. On à pas la même réussite que les deux premiers volets qui décidément se retrouvent à mes yeux clairement au dessus du lot grâce notamment à leur côté original je trouve mais le scénario écrit par Dominique Othenin-Girard, Michael Jacobs et Shem Bitterman m'a toutefois bien plu. Il reprends bien le personnage de Jamie Llyod que je trouvais intéressant dans son final dans "Halloween 4" pour revenir en même temps à des bases plus solides en venant nous proposer exactement ce que l'on attends de lui.
Pourtant, le film n'est pas exempt de maladresses et est loin d'être parfait bien au contraire. C'est ainsi que le scénario est bourré d'incohérences scénaristique par rapport aux autres volets tandis qu'il fait certains saut dans le temps assez surprenant et regrettable parfois comme au début lorsque Michael Myers se retrouve chez un ermite et en repars presque aussitôt un an après alors que ça ne dure que quelques secondes à l'écran (ce choix serait dû au producteur laissant à penser que le réalisateur n'a pas livrer totalement la version du film qu'il voulait...).
On peut aussi évoquer de nombreuses facilités inhérente au genre qui avec le temps peuvent faire de plus en plus sourire tant elles s'avèrent prévisible et téléphoné mais pourtant, j'ai trouvé que le résultat était là. La tension reste gentillette mais elle est au rendez vous et même si dans sa structure l'ensemble est très académique, je me suis quand même bien marrer devant ses nouvelles aventures de notre serial killer. J'ai eu la sensation qu'on voulait malgré tout creusé un peu plus son personnage et même si ce n'est pas tout à fait réussi, j'ai quand même bien apprécié.
Après, je regrette quand même un peu que le scénario n'exploite pas un peu plus le final assez sympathique du quatrième opus pour partir sur un mutisme de Jamie Llyod assez risible je le reconnais mais avec ce volet, j'ai enfin eu le retour de tout ce que j'espère retrouver dans cette franchise avec son lot de meurtre abracadabrantesque (ceux de la grange nous font même penser à "Vendredi 13" avec Jason Voorhes, un cousin germain en terme de tueur de Michael Myers). son petit côté sexy qui ne va jamais plus loin que la limite et un certain humour qui opère bien sur moi. Rien de bien original donc mais ça reste efficace pour moi.
Puis quel plaisir vraiment de retrouver Michael Myers. Ce dernier est d'ailleurs bien interprété par Don Shanks qui prend la relève de George P. Wilbur derrière le masque. Si je trouvais que notre boogeyman manquait un peu de présence à l'écran, ici le comédien s'installe bien avec son charisme et sa gestuelle tout en nous faisant oublier la légèreté de son masque simpliste mais qui manque peut être d'un peu de "vécu". Le personnage redevient vraiment bien sur le devant de la scène je trouve, on vient pour le voir et on en à pour notre argent même si dans sa technique, notre tueur n'a pas beaucoup évolué (quel plaisir coupable de le voir dégainer son couteau face à ses victimes).
Du coup, à l'inverse du quatrième opus, Danielle Harris en Jamie Llyod se retrouve un peu plus en retrait et c'est pas plus mal car quitte à ne pas exploiter son statut "d'enfant tueur" du quatrième film, la mettre moins en avant nous permet de plus nous concentré sur Michael Myers. Je ne vais pas revenir sur le mutisme de son rôle compréhensible mais très risible à l'écran mais c'est vrai que bizarrement, lorsque l'actrice se tait, je trouve qu'elle est un peu plus convaincante dans son jeu. J'ai rien contre son personnage, il aurait même pu être plus intéressant si il avait été mieux exploité mais la jeune actrice à l'époque continue à avoir du mal à me convaincre même si ça n'a pas dérangé mon visionnage pour autant, ce genre de prestation étant là encore classique dans ce genre de film.
Il n'y à d'ailleurs pas de surprise non plus à voir le jeu de Ellie Cornell que l'on retrouve en Rachel Carruthers. Elle gagne elle aussi en consistance dans le récit mais son interprétation n'est pas exceptionnelle pour autant surtout que l'on joue volontiers avec tout les stéréotypes que son personnage peut générer. C'est le cas également de Wendy Kaplan en Tina Williams même si j'ai eu beaucoup de sympathie pour elle malgré tout, l'actrice donnant à son rôle une joie de vivre assez communicatif je trouve. Plus "vide" de sens mais assez drôle de par leurs côté caricatural, les amis de Tina m'ont également amusé.
Après, je suis quand même un peu frustré vis à vis du personnage du Shérif Ben Meeker incarné par Beau Starr dont le drame qui s'est produit dans sa vie un an auparavant dans l'épisode 4 semble l'avoir très peu atteint de façon incompréhensible accentuant le fait à mes yeux que la saga possède beaucoup de bonnes idées mais ne sais jamais vraiment toujours comment bien les exploiter et du coup part dans beaucoup de direction différente. Mais le personnage qui me frustre le plus est sans conteste celui du Docteur Samuel Loomis qui devient de plus en plus ridicule je trouve. Donald Pleasence en perds même de son charisme (il existait vraiment mieux dans les deux premiers volets) et n'arrive plus à me convaincre dans les excès de son personnage qui sonne trop faux je trouve. C'est dommage car c'est le seul qui nous rapproche des premiers volets mais la direction pris par son rôle devient de plus en plus fade je trouve et son évolution ne fonctionne pas vraiment.
Côté mise en scène, Dominique Othenin-Girard livre un bon travail. Premier film que je vois de ce cinéaste à la filmographie très légère, j'ai bien aimé ce qui nous offrait à l'écran. Attention, là aussi il n'y à rien de bien novateur, les codes du genre sont totalement respecté et il n'y à pas de grandes originalités mais ça marche. L'ambiance est beaucoup plus prenante comparé à l'épisode précédent et la tension se fait bien ressentir pour peu qu'on soit réceptif à ce genre de spectacle. Je me suis laissé prendre au jeu en tout cas et même si il n'y à rien de nouveau à l'horizon, ça à bien fonctionné sur moi.
Le réalisateur pose toujours sa caméra là où il faut et même si certains cadrages sont très approximatif et que la direction des acteurs et parfois aléatoire, ça colle bien avec ce film et ça m'as divertit autant que je pouvais l'espérais même si une nouvelle fois, ce n'est pas une claque non plus. Le "suspense" est là, on à une certaine mise en scène dans les tueries et l'alchimie avec son époque fonctionne bien. De nos jours, ce film peut apparaître un brin poussiéreux mais, il possède néanmoins un certain charme je trouve.
J'ai bien aimé aussi les différents costumes qui m'ont semblé un peu plus en adéquation avec la franchise ainsi que les différents décors où cette fois ci, à l'inverse de l'épisode 4, j'ai vraiment eu la sensation de me retrouver à Haddonfield avec en prime un retour aux sources que je trouve amusant (même si c'est une autre bonne idée parmi tant d'autres qui n'est pas foncièrement bien exploités). Pour la bande originale composée par Alan Howarth, elle s'intègre bien au récit mais reste elle aussi très classique, la seule musique réussissant vraiment à sortir du lot restant le thème phare crée par John Carpenter dans le premier volet.
Pour résumer, ça faisais bien longtemps que je n'avais pas revu la franchise de Michael Myers dans son intégralité et si je me souvenais parfaitement des deux premiers films, j'avais un peu oublié les épisodes 3 et 4 qui en les revoyant m'ont fait un peu douté de ma volonté de vouloir les revoir mais ce "Halloween 5" m'a permis de remonter de nouveau la franchise dans mon estime avec cet opus très classique et académique dans son traitement mais qui reste très efficace malgré tout et m'a beaucoup diverti. C'est pas novateur mais quand je vois un film avec Michael Myers, c’est le genre de divertissement que j'aime bien retrouver et même si tout est loin d'être parfait malgré de bonnes idées pas toujours exploités, je pourrais me contenter de ce genre d'aventures très plaisante à suivre quand on est en condition.
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