Comment as-tu occupé tes enfants ?
Comment vas-tu occuper tes enfants ?
Vous ne pouvez pas savoir comme ces deux questions m’énervent ! Un synonyme d’occuper est « remplir », comment vais-je remplir les journées de mes enfants ? Les journées doivent-elles toutes être remplies et planifiées ? Nous vivons à une époque où certains enfants ont déjà un emploi du temps surbooké (par qui, hein ?) qui leur octroie peu de temps pour laisser libre cours à leur imagination, à leur créativité et surtout au droit de s’ennuyer ! Pourquoi certains adultes quadrillent-ils autant la vie de leurs enfants ?
(source image : Danger École)
Ce qui a changé, c’est la façon dont les adultes perçoivent cet ennui et y réagissent, ainsi que l’incapacité de certains enfants à le gérer. Dans notre société de productivité et de performance, une utilisation du temps efficace est valorisée. L’ennui a mauvaise presse. Ne pas savoir quoi faire, c’est perdre son temps. Quand un enfant dit s’ennuyer, on tente à tout prix de l’occuper, de lui trouver mille et une activités intéressantes à faire. (source Naître et grandir)
Considérée, il n’y a pas si longtemps, comme « la mère de tous les vices », l’oisiveté possède, aujourd’hui, des vertus reconnues. L’ennui est même une expérience formatrice, indispensable à l’équilibre et à la construction psychique de l’enfant. « L’absence d’activités stimule son désir et son indépendance de pensée, l’incite à faire preuve d’initiative et à ne plus tout attendre des adultes », résume Roger Teboul, pédopsychiatre. (Source : psychoenfants.fr)
L’ennui n’est pas réservé aux enfants ! Il y a des journées où je ne prévois rien et où j’aime pantoufler à la maison. Tout comme j’apprécie d’avoir des journées bien remplies !Les bienfaits de l’oisiveté ne se limitent pas à l’enfance. Apprendre à cultiver, dès ses premières années, sa capacité à combler le manque généré par l’ennui, aide en effet, ensuite, à éviter de devenir un adulte suractif, par peur du vide. (Source : psychoenfants.fr)