Chronique : La Belle et la Bête

Après avoir conquis plus de 35 millions de spectateurs dans 21 pays et un triomphe de 13 ans à Broadway, le spectacle musical La Belle et la Bête est enfin arrivé en France sur la scène du Théâtre Mogador.

Nous vous avions déjà parlé un peu du spectacle ici après avoir assisté à une petite présentation à la presse. Celle-ci nous avait mis l’eau à la bouche, et nous sommes allés le voir dans son intégralité il y a quelques jours.

Un seul mot me vient tout de suite en tête : Epoustouflant. Je pourrais même arrêter ici la chronique car tout est dit.

L’histoire est évidemment celle que l’on connaît. Belle, qui ne s’intéresse qu’à ses livres et passe un peu pour une fille étrange dans le village va se retrouver un jour dans un étrange château afin de retrouver son père.

Celui-ci est retenu enfermé par une horrible bête, et Belle, n’écoutant que son courage, va se sacrifier pour libérer son père. C’est là qu’une histoire éternelle va débuter entre la jeune fille et la bête.

Si vous connaissez bien le dessin animé, comme moi, vous reconnaitrez les décors très fidèles qui se succèderont à un rythme très soutenu et qui sont tous très agréables à l’œil.

Pour les costumes c’est la même chose, ils sont au plus près de ceux que l’on connaît dans le Disney et il faut saluer toute l’équipe qui travaille dans l’ombre.

Rien qu’avec cela, on en prend plein les yeux, et au niveau qualité de mon point de vue, c’est ce qu’on a vu de mieux à Paris depuis la création de ce site.

Si l’on ajoute à cela des chorégraphies millimétrées et festives, de très beaux moments d’émotions et le plaisir d’entendre 6 chansons du dessin animées adaptées par Claude Rigal-Ansous, on peut le dire, c’est vraiment la fête pour le spectateur.

L’adaptation des paroles des autres chansons a été faite par Nicolas Nebot et l’adaptation du livret par Ludovic-Alexandre Vidal. Ce dernier nous a glissé ici ou là quelques références ou blagues dont il aurait peut-être pu se passer, mais cela reste moins choquant que dans Sister Act.

Enfin, côté casting, les producteurs ne se sont pas trompés en signant Manon Taris pour incarner la Belle, ce qu’elle fait très bien. Elle est accompagnée des très bon Yoni Amar, la Bête, et Alexis Loizon, Gaston qui jouent très bien la comédie et ont des voix agréables.

Ils ont à leurs côtés Alexandre Faitrouni, Le Fou, Alix Briseis, Plumette, Dan Menasche, Lumière, David Eguren, Big Ben, Didier Clusel, Maurice, Léovanie Raud, Mme Samovar et Gabriella Zanchi, Mme Grand Bouche.

Si vous voulez voir un vrai spectacle et vous croire à Broadway pendant plus de 2 heures et ressortir de là avec le sourire et des chansons dans la tête, vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire. N’hésitez plus une minute.

La Belle et la Bête, Théâtre Mogador, du mardi au vendredi à 20h, le samedi à 15h et 20h et le dimanche à 15h, durée 2h30 (20mn d’entracte).