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L’Ariège arriérée, troisième partie: la réponse des lecteurs de presse

Par Baudouindementen @BuvetteAlpages

On a vu que Robert Zonch s’épenchait volontiers dans la presse (lire la première partie: "Robert Zonch est chaud boulette, il aimerait devenir calife à la place du calife"), mais comment réagissent les lecteurs de ces articles de presse, aux déclarations des politiciens ariégeois : Augustin Bonrepaux, Robert Zonch, Frédérique Massat, Claude Carrière et Alain Fauré?

L’Ariège arriérée, troisième partie: la réponse des lecteurs de presse La DDM : Les conseillers généraux demandent le retrait de l’ours
(5 novembre 2013)

« Après le retrait des ours ; ils demanderont le retrait des loups, et pourquoi pas le retrait des randonneurs de tous poils et de toute saisons qui peuvent gêner certains chasseurs, qui souvent sont des éleveurs qui ont oubliés que le pâturage en montagne est un métier difficile, qui en saison, ne permet aucun relâchement de la vigilance »
« Les Ariégeois, et à Erce en particulier, sont devenus montreurs d'ours pour subsister, ont tué les mères pour récupérer les rejetons et ont contribué à leur déclin. Certains ont fait fortune! Leurs descendants devraient rendre la politesse a l'ours! »
« Les ariégeois n'ont aucun droit sur la montagne et les ours sont responsable de 1 a 2 % des pertes des moutons, c'est peu. Les ours sont notre patrimoine national donc ils sont chez eux, pas les moutons. Les moutons de nouvelle Zélande sont aussi bon et moins cher. »
« Ariège terre courage ! Non terre de feignants qui veulent le beurre et l’argent du beurre. La seule région des Pyrénées a ce plaindre.. Quand on sait que les espagnols vivent avec 5 fois plus d’ours et ce sans problème...»
« Une terre tournée vers son passe n’a pas d'avenir. Dans la vie il y a ceux qui avancent et les autres. »
« Ce qui est extraordinaire c'est que de ce côté-ci de la frontière on a une attitude des politiques absolument rétrograde, anti nature et hors sujet avec les impératifs de sauvegarde du vivant alors qu'à quelques kilomètres de là, juste de l'autre côté de la frontière, nous avons des Espagnols qui ont au contraire l'intelligence de vouloir développer des processus de cohabitation et de développement économique autour de la présence de l'ours qui devient un ambassadeur d'excellence de toute une région, preuve que la réintroduction du plantigrade a été une parfaite réussite qui ne manque à être complétée, selon l'ONCFS que par l'apport de deux ou trois individus afin d'assurer la diversité génétique.

Alors que les Espagnols ont compris que l'ours pouvait être une manne économique d'importance comme en Cantabriques (Asturies), chez nous la politique environnementale du Ministère de l'Ecologie est devenue un encouragement tacite et complice à la destruction de la biodiversité et particulièrement du sommet de la pyramide trophique où règnent les grands prédateurs en tant qu'espèces parapluies... On attend toujours, par ailleurs, devant ces menaces qui n'en finissent pas de planer sur le plantigrade, que l'Europe prenne enfin ses responsabilités sur la plainte qui est en cours contre la France ...»
« De plus et plus de bêtes dans les estives, jamais je n'ai vu autant d'animaux d'élevage dans nos montagnes (qui nous appartiennent aussi, pas seulement à ces rétrogrades). A quand un moratoire sur le développement de l'agriculture subventionnée avec notre fric, et qui prennent pour eux ce qui ne leur appartient pas: la nature ! »
« L’Ariège ne leur appartient pas, l'ours a bien plus sa place dans ses montagnes que ces gens là en France »
« Je pense qu'il y a beaucoup d'autres problèmes en Ariège qui sont bien plus important vu l'état économique, la violence, le chômage. Nos chers élus devraient revoir leurs priorités! Nous survivons dans un monde ou l'humain croit tout pouvoir s'approprier, nous devrions sérieusement nous remettre en question et changer notre façon de voir les choses ! Le plus grand destructeur de ce monde est l'homme qui se prend pour un être supérieur ! »
« Si les ariégeois ne veulent pas de l'ours dans les boutiques il faut qu'ils enlèvent toutes les photos ou sculptures traitant de l'ours et qu'ils ne fassent aucune pub sur l'ours! Qu'ils gardent leurs fromages et leurs champignons. »
« Les primes de l'Europe: oui, les contraintes: non. Une montagne sanctuaire désertée par l'homme mais pas par les chasseurs j'espère. »
« Les élections arrivent, alors il faut brosser les habitants dans le sens du poil, mais surtout pas celui de l'ours. Si les ours tuaient autant de brebis que les chiens errants ce serait un vrai souci, mais vu le peu de prédation, il sert d'écran de fumée à des personnes incapables de gérer les vrais souci de la montagne. »
« Je vois que les éleveurs des montagnes du coté d'ARBAS sont plus intuitifs que ceux d'Ariège car ils ont créé un label «Agneau du Pays du L'ours» pour le vendre aux partisans de l'Ours sur Toulouse.  Il y en a qui savent profiter de l'aubaine et d'autres qui vivent comme il y a cinquante ans. Si on supprime l'ours en Ariège, alors plus de subventions pour les éleveurs. Donnant donnant. »
« Cela faisait longtemps que ce quarteron d'élus locaux ultra-compétents et visionnaires n'avait pas glosé sur son meilleur bouc-émissaire. Évidemment, l'arrêt de l'activité par certains n'a strictement rien à voir avec le fait que 30 % des éleveurs de brebis ont plus de 60 ans !  Et aucun rapport non plus avec l'irréversible non-rentabilité structurelle du pastoralisme ovin, avec ou sans ours. C'est la fin d'un monde, mais quelques uns s'obstinent à croire que le contribuable pourra continuer à figer la situation sans avoir besoin de se remettre en cause. Finalement, l'Ariège a beaucoup de points communs avec le Finistère. »
« Demandez aux chasseurs d'isards ce qu'ils en pensent: la non vaccination (des troupeaux) entraine leur perte à l'avenir. Le processus est en route depuis un moment. Ils vont chasser les papillons bientôt, tant qu'il y en aura,. De plus vous croyez que les générations actuelles et à venir consomment de l'agneau et d’autres produits locaux, ça fonctionne encore un peu grâce aux retraités actuels et ceux à venir, issus de la cuisine de nos anciens, mais pour combien de temps encore? Quand vous faites vos courses regardez bien les prix , les provenances et les caddies des gens, et vous verrez. »
« Il faut toujours des boucs émissaires en tant de crise, c'est malheureusement classique, quand ce n'est pas les roms pour les uns c'est les ours pour les autres. Ces gens là se disent montagnard? Qu'ils aillent voyager un peu (et pas très loin) pour voir comment cohabitent les bergers espagnols et portugais avec les 3000 loups qui par contre sont totalement carnivores contrairement à la petite vingtaine d'ours dans les Pyrénées. »
« C'était pourtant le pays des montreurs d'Ours, mais ils ont oublié leur racine »

Un autre article de la même veine où interviennent Augustin Bonrepaux, Robert Zonch, Alain Fauré et Frédérique Massat. Il provoque d'autres réactions dans le même sens...

L'ours, seul sujet à l'ordre du jour d'une réunion de crise au Conseil général de l'Ariège

« Pourtant Monsieur Bonrepaux à voté pour la réintroduction de l'ours avec ses amis socialistes lorsqu'il était député. Il nous ressort toujours la même rengaine avant les élections municipales on en a marre de son cinéma , qu'il arrête de prendre les Ariégeois pour des retardés. » (NDLB en 1996)
« Les municipales approchent et les gesticulations et contorsions des socialistes commencent... Et puis ce NON A L'OURS pourrait bien nous faire oublier tant d'autres fiascos! (...) Comment nos responsables politiques ariégeois peuvent-ils arriver de tenir des propos tout aussi irresponsables, au lieu d'aider à la recherche de solutions d'équilibre ?  Pourquoi cette fixation sur l'ours, alors que les agriculteurs et les éleveurs subissent les conséquences de l'introduction de bien d'autres prédateurs (cervidés, sangliers, etc?). Avez-vous vu un champ de blé ou de maïs ravagé, labouré par les sangliers?  Alors un peu moins de démagogie M. Bonrepaux (cette démagogie que vous savez si bien reprocher à ceux qui vous contrarient!). »
« La position du CG09 est minoritaire parmi la population de Midi-Pyrénées et même au PS (niveau national) donc du gouvernement. Le pastoralisme est une activité déficitaire qui ne peut vivre que grâce aux subventions de l'état et de l'Europe. Les éleveurs n'appliquent pas les préconisations (bergers en permanence, chiens, enclos la nuit, ...) et le CG09 les incitent à continuer. La position du CG09 est irresponsable. »
« Aux éleveurs «qui perdent comme un membre de leur famille à chaque prédation». Ils nous feraient presque pleurer si on ne se souvenait pas que ces troupeaux dont on parle sont promis in fine à la boucherie. Ils doivent être perpétuellement en deuil, les éleveurs..! »
« seulement 1% des dégâts sont attribué à l'ours, avant les élections l'ours est le bouc émissaire de Monsieur Bonrepaux qui ne trouve pas autre chose pour faire de la fumée dans le but de cacher sa gestion calamiteuse du département avec ses amis socialistes  et comme dit Eric il a bien voté pour sa réintroduction lorsqu'il était député. »
« Affligeant de voir Bonrepaux dénoncer ce pour quoi il a voté sous le reine Mitterrand! comme quoi socialisme et arrivisme vont de pair! »
« Combien de personne ont été attaqué par un ours dans les Pyrénées depuis 100 ans? Pourquoi des attaques que dans le Couserans. Y a t-il toutes les mesures de protections, qui ouvrent droit à des primes plus importantes? (...) Pourquoi voudrait-on des touristes en montagne alors qu'il n'y a que trés peu de structures d'acceuil. »
« Monsieur Bonrepaux lors des élections combat l'Ours pour que ses amis socialistes dont la gestion calamiteuse du département n'est plus à démontrée récupèrent des votes chez les chasseurs et les bergers »
« Haut-Couseranais depuis toujours j'ai honte de dire que la majorité de ces commentaires disent LA VERITE. Honte de voir le long des route "mort aux ours". Honte de savoir la vérité sur les estives, le travail qui n'est pas fait, les subventions qui sont détournées,les animaux qui errent seuls,les bergers absents etc...La meilleure pour la fin:un propriétaire ovins a proposé son patou pour aider à la surveillance:réponse "non on aurait l'air d'accepter la politique proposée par le gouvernement". Devant tant d'imbécilité HONTE d'être Ariégeois ?
L'Ariège reste toujours à la traine. Depuis toujours l'Ariège vote pareil, au niveau national il y a eu plusieurs alternances et ceci n'a rien changé pour notre département. Que faut-il en penser? Peut-être est ce la faute de ses habitants si l'Ariège régresse inexorablement. La nature nous a donné, la neige, l'eau, les forêts, les prés et herbages divers, des plaines fertiles, des minerais, du marbre, une faune et une flore riches etc...

L'Ariège se meurt. Les forêts ne sont pas gérées ou de manière inintelligente et mangent prés et herbages, les plaines surexploitées et fortement traitées chimiquement etc... Le reste peut faire l'objet d'un livre! Nos animaux évidemment n'ont pas d'herbe et mangent des saletés et des granulés bourrés d'OGM. Et les touristes alors? Nous n'en avons pas besoin ou alors juste pour se faire matraquer sur les prix et produits. Alors bien sur ils viennent moins. Ceux qui s'acharnent voient des villages sales, des toits de toutes sortes, de magnifiques élevages le long des routes ou les animaux s'enfoncent dans la gadoue jusqu'aux genoux alors qu'a côté il y a de l'herbe a ne savoir qu'en faire. Alors les Ariégeois on se bouge ou on fait des réunions de crise sur L'OURS? Ours qui était ariégeois bien avant nous et qui n'a jamais porté la responsabilité de ce que notre département est devenu, au contraire. »
« Ainsi notre tout puissant Président du Conseil Général, subrogé dans toutes les prérogatives des Comtes de FOIX, met en ordre de bataille ses affidés puisque s'annonce le scrutin majeur des municipales. 

Sur 313 communes que compte notre Département, bien peu s'affirment indépendantes du système ambiant, moins nombreuses encore sont celles qui le resteront, puisque désormais TOUS les pouvoirs sont entre les mains du parti socialiste qui distribue en parfaite opacité les incontournables subventions, les bons, comme les mauvais points. A voir cette pitoyable démonstration de clientélisme on se prend a rêver que l'oligarchie dominante pourrait ne pas être si sure de son renouvellement.  Qui sait ? Les familles de notables repus qui dirigent ce territoire craindraient-elles que la voix du peuple ne vienne contrarier les successions annoncées ? 
Alors, ça n'a jamais mangé de pain, pourquoi ne pas recourir encore aux vieilles ficelles du populisme qui font d'un vrai problème de biodiversité (la préservation d'une population ursine) l'épicentre de toutes les problématiques locales. Véritable rideau de fumée jeté en pâture a tous les mécontents légitimes, ce vrai-faux débat occulte opportunément les responsabilités locales, nationales et européennes des élus qui règnent depuis si longtemps sur nos hautes vallées.

Merci a tous les commentateurs, quasi unanimes, qui se manifestent ici contre la pensée unique. Monsieur BONREPAUX et sa famille seraient bien inspirés de réfléchir aux conséquences possibles de cette liberté de parole.... Héhéhé ! »
« Décidément, l'Ariège reste toujours à la traîne, on ressort toujours les mêmes idéaux. 
La montagne n'appartient pas à une minorité, il y a de la place pour chaque espèce animale et chaque activité.
Mais les politiques de département comme d'habitude sont ringards, sectaires et rétrogrades. »
« Vous véhiculez des idées reçues et entretenues par les socialistes au pouvoir en Ariège.


  1. C'est quand on se croit tout puissant et qu'on ne l'est plus que la chute commence!

  2. Quand on a, comme depuis mai 2012, tous les pouvoirs entre les mains et que l'on en fait un si mauvais usage, ils mettent les sourdines et les Ariègeois commencent à en tirer les conséquences !
  3. Regardez donc les budgets des communes et vous constaterez le peu que représentent les subventions du Conseil Général laissées à leur discrétion, par rapport aux dotations obligatoires (DGF, DSRn compensations et péréquations diverses...)

  4. Ils nous font croire qu'ils sont tout puissants alors que le budget d'intervention du CG au bénéfice des communes et des communautés de communes fond comme neige au soleil....et leur propres amis au Gouvernement leur donnent le coup de grâce,

    -en faisant monter en puissance les regroupements de communes!

    -en obligeant au renouvellement des têtes par la parité et en limitant le cumul des mandats.

  5. Les interventions du SMDEA, SDCEA et autre SMECTON entre leurs mains découlent de transferts qu'ont bien voulu opérer les collectivités locales.



Alors s'il vous plait : 


  1. arrêtons d'alimenter cette idée bien ancrée ici que si l'on n'a pas un maire socialiste la commune sera foutue
  2. travaillons inlassablement pour que le Conseil Général n'étende pas jours après jours et sournoisement son pouvoir sur les communes.
  3. exigeons que les procédures, par exemple celles d'embauche dans les collectivités locales socialistes et leurs "annexes" soient respectueuses de l'égalité des chances de tous les jeunes ariégeois .
4
  4. Demandons de façon pressante aux quelques rares qui ont été élus au Conseil Général et au Conseil Régional pour s'opposer, qu'ils s'opposent!

Et si l'Ariège aussi en finissait avec ce fatalisme entretenu de générations et générations...Et si elle se donnait les moyens de repartir d'un bon pied ? »

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