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L'Inévitable Catastrophe

Publié le 07 novembre 2013 par Olivier Walmacq

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Genre: catastrophe
Durée: 2h35
Année: 1978

l'histoire: Une base militaire américaine a été l'objet d'une attaque d'origine inconnue. Les gradés qui débarquent sur les lieux pour mener l'enquête trouvent, en plus de rares survivants bien mal en point, un civil qui n'a pas grand chose à faire là… Ils découvrent alors l'incroyable vérité.  

La critique d'Alice In Oliver:

Dans les années 70, les films catastrophes sur une invasion d'abeilles aux Etats-Unis rencontrent un certain succès au cinéma. A l'époque, les américains vivent en pleine paranoïa, d'autant plus que certains scientifiques pronostiquent une migration d'abeilles tueuses sur le territoire des Etats-Unis. Evidemment, une telle peur inspire les producteurs hollywoodiens.
C'est ainsi que le genre "abeilles tueuses" apparaît dans les salles obscures. On compte au moins quatre grands films de genre.

Après The Bees, Quand les Abeilles Attaqueront ou encore Terreur dans le Ciel, c'est au tour de L'Inévitable Catastrophe, réalisé par Irwin Allen en 1978, de faire ses preuves. Dans sa version originale, ce film s'intitule tout simplement The Swarm.
Cette grosse production hollywwodienne compte sur les services d'Irwin Allen, véritable spécialiste du film catastrophe. Pour mémoire, ce dernier a déjà signé La Tour Infernale et se montre plutôt compétent en terme de spectacle.

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Doté d'un gros budget, L'Inévitable Catastrophe peut se targuer de réunir un casting de prestige. Au niveau de la distribution, on retrouve donc Michael Caine, Olivia de Havilland, Richard Chamberlain, Katharine Ross, Richard Widmark, Lee Grant, José Ferrer, Patty Duke, Cameron Mitchell et Henry Fonda. Pourtant, au moment de sa sortie, le film connaît un vrai bide commercial.
Avec Le Jour de la fin du Monde et Airport 80 Concorde, The Swarm fait partie des plus gros échecs commerciaux, mettant fin également au genre catastrophe dans les années 1970.

Bien que le sujet soit traité avec un très grand sérieux, impossible de ne pas sourire devant cette production incroyablement ringarde. Vous l'avez donc compris: L'Inévitable Catastophe est un gros nanar malgré lui. Le scénario est de facture classique.
Attention, SPOILERS ! Des abeilles d'Amérique du Sud se sont accouplées avec les abeilles d'Amérique du Nord. Un scientifique découvre une hormone poussant ces abeilles à devenir de véritables tueuses, qui vont tout détruire sur leur passage.

Premier constat: le scénario du film n'a rien de nouveau. Comme je l'ai déjà souligné, d'autres films ont traité exactement du même sujet par le passé. Ensuite, Irwin Allen accumule les séquences ridicules. Par exemple, difficile de ne pas rire lorsque certains personnages sont victimes d'hallucinations et voient des abeilles géantes apparaître sans crier gare.
D'ailleurs, le cinéaste poussera le vice jusqu'à faire apparaître une abeille moisie dans la rétine de Michael Caine, en mode cabotinage.

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Hélas, les autres interprètes ne font pas beaucoup mieux. Ensuite, le film est très répétitif. A sa décharge, reconnaissons que les séquences d'attaque sont plutôt bien foutues dans l'ensemble. En même temps, et je le répète, le film dispose de moyens conséquents.
Néanmoins, L'Inévitable Catastrophe souffre de nombreuses longueurs (environ deux heures et 35 minutes de bobine). Faute d'un véritable scénario, Irwin Allen se contente de présenter son casting, certes impressionnant. Mais des bons acteurs n'ont jamais fait un bon film.
Encore une fois, les véritables stars du film, ce sont les abeilles de service, moisies en l'occurrence. Que dire de plus ?

Note: 04.5/20
Note nanardeuse: 15/20


1978 - L'Inévitable Catastrophe - Irwin Allen par Altanisetta


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