Comme
on pouvait le craindre depuis les annonces tonitruantes de Mauricio
Macri il y a environ un an lorsque la Ville de Buenos Aires a pris en
charge la gestion du métro, jusqu'alors placé sous la
responsabilité du gouvernement national, le prix du ticket de
métro va monter à partir de mardi 12 novembre au prix
exorbitant de 3,5 $ (soit environ 45 centimes d'euro, ce qui est
très cher dans le contexte argentin). Jusqu'à
présent, une décision de justice avait obligé le
gouvernement portègne à maintenir le prix du ticket à 2,50 $
(ce qui n'était déjà pas donné).
Pour les bénéficiaires de certains programmes sociaux d'aide aux plus défavorisés, le ticket devrait rester au montant initial de 2,50. Mais il faut vraiment être dans une misère noire pour accéder aux programmes en question...
Le gros titre de Página/12 de ce matin en dit plus qu'un long discours sur cette politique qui vise à débarrasser Buenos Aires de certains habitants au pouvoir d'achat trop bas pour mériter l'attention du gouvernement portègne actuel : sube veut dire "il monte" et subte, c'est le métro (subterraneo).
