Film français de Christophe Offenstein avec François Cluzet, Samy Seghir, Virginie Effira, Guillaume Canet, Karine Vanasse, Arly Jover, José Coronado, Dana Prigent, Jean-Paul Rouve, Guillaume Nicloux, François Jerosme, Emmanuelle Bercot, Philippe Lefebvre, Laura Duthilleul, Lucas Bonnifait, Léa Fazer
Synopsis : Yann Kermadec voit son rêve se réaliser quand il remplace au pied levé, son ami Franck Drevil, au départ du Vendée Globe, le tour du monde à la voile en solitaire. Habité par une farouche volonté de gagner, alors qu’il est en pleine course, la découverte à son bord d’un jeune passager va tout remettre en cause
L’équipe du film a tourné plusieurs scènes dans des conditions réelles en pleine mer. Le réalisateur a profité du départ du Vendée Globe 2012-2013 pour tourner des scènes dans la baie des Sables-d’Olonne.
Yann Kermadec, sportif breton, prend pour la première fois le départ de la course en solitaire du Vendée Globe. En tête de course, 5 jours après le départ, le skipper est obligé de se rapprocher des côtes pour réparer son bateau. Il s’aperçoit en repartant que pendant cet arrêt un jeune sénégalais de 16 ans s’est introduit clandestinement. Malade, il veut aller en France pour se soigner. Le réglement de la course est formel, en solitaire ou disqualifié, Kermadec doit se débarrasser de cet intrus au plus vite
Déçue, non pas par François Cluzet car comme d’habitude il est parfait et totalement investi par son rôle. Il incarne à la perfection ce marin bourru. Déçue par ce scénario et surtout la volonté du réalisateur de nous tirer les larmes… Un truc mielleux. L’idée de départ est sympa, mais gâchée par l’idée du réalisateur de vouloir réécrire la course du Vendée Globe. Ca ne tient pas debout, on n’y croit pas une seule seconde ! Quelle déception quand on sait que l’équipe a tourné en pleine mer, que l’on peut ressentir l’atmosphère de la course, que l’acteur est très bon… tout çà pour un tel gachis. Le suspense que le réalisateur essaie d’installer ne fonctionne pas du tout, pas difficile de deviner le déroulement et le happy end (à la C..) !!
Christophe Offenstein aurait mieux fait de se concentrer sur un skipper et sa course. Les images parlent d’elles mêmes. Les belles images de navigation, d’horizon, de combats contre les tempêtes, du sentiment et des peurs du skipper….
Le jeune Samy Seghir (Neuilly sa mère !) donne correctement la réplique à François Cluzet. Les rôles secondaires sombrent dans le cliché… Guillaume Canet, en skipper blessé, et Virginie Efira en femme amoureuse dans l’attente de son skipper de mari sont pour le moins insignifiants. (Sans parler de l’évocation de la difficile relation belle-mère / fille qui est résolu en 10 secondes…)
Quelques belles images de navigation et François Cluzet sauvent le film du naufrage.
Sortie le 6 novembre 2013 – distribué par Gaumont distribution